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FC3A 2009 - Blind Loves & Sugar

Publié le 29 mars 2009 par Epicure
FC3A

Deux films à l’horaire aujourd’hui, malgré le soleil qui hurlait à nos oreilles pour qu’on reste dehors. Pendant que Burp assistait à Sita Sings the Blues, je “voyais” Blind Loves, un documentaire slovaque (eh oui!) sur l’amour qui n’est surtout pas aveugle, d’abord présenté lors de la quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2008.

Blind Loves

Sans être un film transcendant, Blind Loves recèle plusieurs moments fort touchants et réussit, le temps de quelques scènes, à nous faire ressentir ce que ça veut dire “être aveugle” au quotidien. On raconte, en 4 tableaux, 4 tranches de vie qui mettent en scène des hommes et des femmes tout à fait normaux, sauf pour leur handicap visuel. Le prof de musique qui vit en appartement avec sa conjointe tout aussi aveugle que lui, le gitan amoureux d’une semi-voyante et qui s’entête à la fréquenter malgré le désaccord des parents de celle-ci, le jeune couple inquiet face à l’arrivé d’un premier enfant, l’ado qui “chat” en espèrant trouver le grand amour.

Quelques longueurs ponctuent l’heure et quart de projection, mais l’émotion l’emporte sur l’ennui. Peter (le prof de musique) qui “écoute” une compétition de saut à ski et qui devine à quelques mètres près le résultat. Notre gitan amoureux qui part en camping avec sa bien-aimée à l’insu de ses parents. La jeune maman qui va au cinéma avec sa petite fille, voyante, qui lui décrit tout ce qui se passe à l’écran. Bref, un univers qu’on ne peut qu’imaginer.

Diffusé à nouveau dimanche à 12h00, au Cinéma Cartier.

Sugar

J’ai retrouvé Burp un peu plus tard en après-midi pour assister à Sugar, un film sur le baseball! Le synopsis sur le site officiel du FC3A, m’avait attiré. L’aspect “Rocky I” de l’histoire, le pauvre type qui a un réel talent et qui bûche fort pour vaincre tous les obstacles et enfin sortir de sa misère, envers et contre tous.

Le Sugar du titre est un lanceur dominicain sur lequel sa famille fonde beaucoup d’espoir. S’il est repêché par les ligues majeures américaines, ça rejaillira sur toute sa communauté. La pression est dans le piton quand on le sélectionne finalement pour un camp d’entraînement aux “states”, mais il se rend compte assez vite que pour plusieurs appelés il y a très peu d’élus…

On suit Miguel “Sugar” dans le circuit que doivent suivre des centaines de jeunes espoirs sportifs qui viennent du sud. On commence dans des camps d’entraînements en République Dominicaine et, lorsqu’un dépisteur soupçonne un certain talent, on parachute la recrue dans une des nombreuses villes américaines où l’on retrouve le club école d’une équipe du baseball majeur. La barrière de la langue, l’éloignement de sa famille, son pays, ses repères et surtout la compétition, féroce. Tous les joueurs sont là pour la même raison, faire leurs preuves pour avoir une place dans la “grosse” équipe.

On a eu droit à un bon film sportif (étampé du sceau de qualité HBO Films) qui évite la plupart des clichés du genre et qui nous emmène dans une toute autre direction que ce qu’on aurait d’abord pu croire. Un très bon film!

Au programme pour dimanche : Tony Manero.


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