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Dans l'oeil du cyclone (Les Dossiers Dresden 1) -=- Jim Butcher

Publié le 29 mars 2009 par Charlie_bobine

Dossiers_Dresden_1(Ça y est. J'ai succombé au charme ténébreux de Harry Dresden.)

Harry c'est un magicien. Pas du genre amuseur public à sortir des lapins de son chapeau dans les fêtes d'enfants. Non, un vrai de vrai. Et le meilleur en plus. Enfin, techniquement, il est le seul de sa catégorie (sous la rubrique «magiciens»). La police de Chicago fait même appel à lui à titre de consultant lorsque les crimes sortent de l'ordinaire. Ce qui arrive plus souvent qu'on le croit. Mais là, bon, il est un peu à court et les factures s'accumulent. Lorsqu'une femme lui téléphone pour lui confier le cas de la disparition de son mari (ce qui n'est pas franchement de son ressort, pourquoi ne pas s'adresser à un détective privé?), il accepte de la rencontrer uniquement parce qu'il est désespéré. Et comme la chance (ou la malchance) ne frappe jamais seule, l'inspecteur Karrin Murphy lui demande au même moment de venir jeter un oeil sur les deux cadavres qu'elle a sur les bras. Le spectacle n'est pas franchement réjouissant. C'est même terrifiant. Car oui, il y a de la magie là-dessous. Mais quel mage pourrait être assez puissant, assez doué pour faire une telle chose? Découvrir comment le meurtrier s'y est pris risque même de lui attirer des ennuis (mortels) avec la Blanche Confrérie. Avec laquelle il est disons en probation. Et puis, du côté des mafieux, on ne lui veut pas trop de bien non plus s'il s'en mêle. Mais Murphy est une amie...

Je n'avais pas les mêmes références en tête que Joelle (je n'ai jamais lu la série avec Anita Blake), mais j'ai pensé, oui, à Buffy qui côtoie toutes sortes de démons, de vampires et que sais-je encore (et qui utilise toutes sortes de sortilèges, d'incantations, etc. pour les vaincre) et aussi (pour le côté «détective» en quelque sorte) à Mike St-John de Moonlight (*soupir*). En gros, j'ai beaucoup aimé. C'est pas franchement transcendant comme écriture, ni comme enquête (avouons-le) mais c'est drôle, suffisamment bien rythmé(!) et bourré d'action, pour nous accrocher. Harry Dresden est drôle. (Son sens de l'auto-dérision me plaît, Harry Dresden me plaît.) Et ça en fait une série qui entre, pour moi, dans la catégorie «lecture thérapeutique». C'est délassant, sans prise de tête. On veut savoir comment Harry va s'en sortir. C'est un gentil avec une part sombre. Exactement comme on aime. (Comme moi j'aime, en tout cas.) Bref, même avec des défauts évidents, j'ai passé un trop bon moment pour ne pas lui accorder un coup de coeur. 4.5/5

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