Migraines… La prise de tête !

L’Origine de “Migraine”

Prenant racine dans la Grèce antique “Hêmikranion” signifiant “douleur touchant la moitié du crâne”. La migraine est une céphalée, parfois chronique et invalidante, touchant principalement les femmes.

L’apparition de cette maladie se fait entre 10 et 40 ans, et est estimée présente sur environ 10% de la population française. 70% de ces cas migraineux sont issus d’une hérédité familiale.

Comment fonctionne-t-elle ?

Les causes de cette maladie sont encore mal connues à ce jour. Des anomalies vasculaires seraient visiblement responsables de ces troubles, et seraient concomitantes de la vasodilatation du système sanguin cérébrale. Mais des études ont montrées que cette vasodilatation n’était que la résultante des migraines et non une cause

A priori, la migraine serait issue d’une inflammation dite “Neurogénique” (provoqué par le système nerveux) du système d’irrigation sanguine de la “dure-mère” (couche protectrice supérieure du cerveau).

La migraine serait une suractivation du système parasympathique cholinergique, amenant un effet inhibiteur sur le système nerveux orthosympathique qui est responsable de la gestion et de la modération “nociceptive” des vaisseaux sanguins (au niveau des fibres “C”). La suractivation du système parasympathique cholinergique provoque une stimulation de fibres “C”. Le système orthosympathique étant bloqué, il ne peut jouer son rôle modérateur nociceptif , d’où l’inflammation “neurogénique” et les douleurs migraineuses qui y sont liées.

Les migraines peuvent parfois être accompagnées de phénomènes sensoriels appelés “aura migraineuse”. On retrouve dans ces phénomènes, des troubles visuels tels que, voir des étoiles ou scintillement (phosphènes), avoir l’impression qu’une mouche traverse rapidement le champ visuel (myodésopsies), perte d’une partie de la vue ou cécité monoculaire provisoire. Des troubles sensoriels (picotement, fourmillement) sur une partie ou moitié du corps. D’autres phénomènes plus rares peuvent apparaître mais doivent être contrôlés et disparaître rapidement : Hémiplégie, paralysie oculo-motrice, hallucinations, troubles du langage, …

Il arrive rarement que les migraines représentes un véritable danger pour la santé et l’intégrité physiologique du patient atteint, mais toutefois, quelques risques sont présents. Il faut donc rester vigilant.

Quel diagnostique ?

Voici les principaux critères de détermination des “Migraines” : (Selon L’International Headache Society)

- Durée des crises entre 4 et 72 heures.

- La douleur présente au moins 2 des caractères concomitants suivants : prenant la moitié du crâne, invalidante, pulsatile et aggravée par l’effort physique.

- Est accompagnée par au moins 2 des signes suivants : photophobie (Intolérance à la lumière), phonophobie (intolérance au bruit), nausées, vomissements.

- Qu’il soit apparue au moins 5 crises comprenant ces éléments.

- Et normalité totale dans les examens essentiellement neurologiques.

Qu’elles sont les causes ?

La migraine souvent héréditaire et se présentant avant l’âge de 40 ans peut-être provoquée par différents facteurs environnants :

- Cycle menstruel : Lors du début de cette période, le taux d’oestrogène dans l’organisme baisse et induit fréquemment des crises migraineuses.

- Différents facteurs individuels : Stress, angoisses, surmenage, efforts physiques importants, facteurs météorologique (froid, chaud,…), odeurs fortes, bruits, …

- Facteurs alimentaires : Allergies alimentaires, repas trop riche, trop gras, jeûne de trop longue durée, …

- Perturbation du rythme circadien : Excès ou manque de sommeil, horaires décalés, troubles du sommeil, …

Les traitements conventionnels :

Voici une liste non exhaustive des différents traitements que l’on peut rencontrer dans la prise en charge médicamenteuse des migraines :

Les traitements de la crise

- Paracétamol, Aspirine, Anti-inflammatoire (on peut y associer du métoclopramide qui permet une meilleur absorption digestive et limite ainsi les effets de nausées parfois présentes lors de crises migraineuses). Les antalgiques ne doivent jamais être pris quotidiennement et en dehors des crises sous peine de voir apparaître des “Céphalées Chroniques Quotidiennes” (CCQ) ou céphalées par abus médicamenteux, par toxicomanie aux analgésiques).

- En cas d’échec, il est possible d’utiliser des dérivés de “l’ergot de seigle” et des tripants, mais leur utilisation agissant sur les capteurs sérotoninergiques des vaisseaux sanguins intra et extra-crâniens, ne sont pas sans effets secondaires, qu’il faut mettre en balance (Pour / Contre).

- En cas d’ultime recours : La morphine…

Les traitements de fond

Les médicaments les plus utilisés sont :

- le dihydroergotamine, le propranolol (béta-bloquant), le méthysergide, la Flunarizine, le valproate de sodium, l’indoramine (alpha-bloquant).

- l’amitryptilline (antidépresseur tricyclique, particulièrement efficace s’il existe une composante anxio-dépressive associée à la maladie)

Les traitements alternatifs :

Le sujet étant ici de pouvoir trouver une fois encore des moyens naturels et alternatifs aux traitements habituels, voici une petite liste des possiblités qui vous sont accessibles :

- Sophrologie Caycédienne® : Gestion du stress, des émotions, de la douleur

- Hypnose : Gestion de la douleur.

- Acupuncture & Energétique : Traitement des troubles énergétiques (blocage, concentration, dispersion).

- Aromathérapie : Influence des Huile essentielles sur le comportement (stress, peurs, angoisses) et sur le ressenti physique (détente et relachement des tensions nerveuses et musculaires).

- Oxygénothérapie

D’autres “petits trucs” peuvent parfois aider et apporter un soulagement et/ou prévenir les crises :

Exemples : Café (vasodilatateur naturel), Citron (Antioxydant) à boire mélangé avec de l’eau ou en application directe sur le front, applications chaudes ou froides sur le crâne, ….

Cabinet-Giraud

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