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Citation pour entrepreneur - Jean-Guy Furois

Publié le 03 mars 2009 par Kimauclair

Se lancer en affaires n’est pas comme partir en pique-nique

Jean-Guy Furois, Fondateur de Graphicor, un distributeur de kiosques d’information.

Cette citation a été trouvé dans l’article Se lancer en affaires n’est pas comme partir en pique-nique du journal les affaires :

Pourquoi êtes-vous devenu mentor ?

J’ai un ami qui fait du mentorat et, comme j’avais déjà eu une entreprise, il m’a suggéré de faire profiter les jeunes de mon expérience. J’ai d’abord donné une conférence devant des jeunes entrepreneurs du Centech, où on m’a présenté des groupes de jeunes qui avaient besoin d’un parrain d’affaires. J’étais très bien à la retraite, mais c’était une belle occasion d’aider des jeunes inexpérimentés à se lancer en affaires. C’est très gratifiant de contribuer à leurs succès. Moi aussi, à mes débuts, j’aurais aimé avoir un mentor, quelqu’un avec qui discuter. Ça m’aurait évité de faire certaines erreurs.

Outre l’expérience des affaires, quelles sont les aptitudes requises pour être un bon mentor ?

Il faut voir le mentor comme un ami, quelqu’un à qui se confier. Il faut qu’il ait une grande capacité d’écoute. Mais en tant que mentor, il ne faut jamais dire quoi faire aux jeunes entrepreneurs et, surtout, ne pas gérer l’entreprise à leur place. La pire chose serait de se faire dire de se mêler de nos oignons. Il faut échanger les idées, suggérer, leur poser des questions pour les amener à réfléchir aux décisions qu’ils doivent prendre. C’est aussi important de les encourager, de les motiver. Le mentor n’ira pas négocier un emprunt auprès d’un banquier à leur place, mais il peut les préparer à cette rencontre. Ma plus belle récompense, c’est quand ils me disent que j’avais raison de les guider dans ce sens-là.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui se lancent en affaires ?

Ils doivent travailler très fort pour mener à bien leurs projets. Je leur demande toujours s’ils sont prêts à faire les sacrifices nécessaires pour réussir. J’ai vu des jeunes qui n’étaient pas vraiment sérieux dans leur démarche. Se lancer en affaires, ce n’est pas comme partir en pique-nique. Sinon, il vaut mieux abandonner le projet et travailler comme salarié. La clé du succès, c’est le travail acharné et le désir d’apprendre.

En savoir plus ?

- Jean-Guy Furois, premier Québécois sacré «mentor exceptionnel»

- Le site de Graphicor

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