Hadopire en pire

Alors nous avons donc un texte de loi voté par l'Assemblée Nationale, puis voté par le Sénat, puis rejeté par l'Assemblée Nationale, donc rejeté par le Parlement (tiens peut on se dire, ce n'est pas le même que les précédents ? Vite un peu d'instruction civique...)... en attendant la suite...

Un texte de loi écrit par les lobbys de l'édition musicale et cinématographique, qui prévoit de couper une connexion internet tout en continuant à facturer l'abonnement pour ne pas déplaire aux lobbys des fournisseurs internet qui voyaient d'un mauvais oeil cette perte sèche décidée par un tiers.

Un texte de loi dont les multiples versions votées en catimini ne recueillent pas deux douzaines de voix, alors que la République entretient grassement 920 députés et sénateurs qui, en la circonstance, brillent par leur absence, effrayés sans doute par le caractère discutable et surtout anti-électoral du projet.

Un texte de loi qui oublie que tous les supports numériques font déjà l'objet de taxes de droits d'auteur et ce même si l'extrème majorité des volumes concernés ne sert à stocker que des informations sans copyright, comme si la vente de feuilles A4 et de cahiers d'écolier devait rapporter aux écrivains...