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Trois légendes pour le prix d'une

Publié le 10 avril 2009 par Cahri Cahri

Trois légendes pour le prix d’une

« Jah Rastafari » ! Un peu plus de 6000 personnes ont répondu présent au triple concert reggae qui a eu lieu samedi dernier à la ravine Saint- Leu. Sur scène les ténors du genre : U-Roy, Pablo Moses et Groundation.

Mots-clés

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  • reggae
  • saint-leu

Du vert, du jaune et du roots, la communauté rasta péi était présente au rendez-vous, le week-end dernier, à la ravine Saint-Leu. Entre les Réunionnais et le reggae c’est l’amour fou. U-Roy, Pablo Moses et Groundation… C’est grâce à la collaboration du Kabardock et Dodo music que l’île intense a pu profiter, samedi dernier, des superstars. « J’ai des frissons quand j’écoute de la Reggae Music. Quand je serai devant la scène, je ne verrai plus personne », avoue François, un passionné, à quelques minutes du début du concert. C’est après une heure de retard que Daddy U-Roy, arrivé la veille, ouvre le bal. Les années sont passées, les « kota » ont blanchi, mais le père du « toast » a su s’adapter à son époque. Finis les costumes oranges « flashy », le parrain est apparu avec un complet noir assorti d’un chapeau noir grisâtre. Sa prestation fut la plus courte mais la plus remarquée. «  Pass the kutchie », « Soul rebel  » ont mis en transe la foule qui en redemandait. Les volutes de zamal sont de plus en plus épaisses audessus de la foule… C’est au tour de Pablo Moses d’entrer en scène. Celui-ci n’a rien perdu de sa superbe. A croire que les chanteurs de reggae sont comparables aux bons millésimes. Le mentor jamaïcain n’a pas hésité à faire participer son auditoire sur l’un de ces standards : «  Ready Aim Fire ». Après trois heures de spectacle, les fans les plus passionnés ont pu assister à la prestation de Groundation. C’est la troisième fois que le groupe californien se produit à La Réunion. Pendant près d’une heure et demie, il a captivé la foule avec ses plus grands classiques. L’harmonie magique du concert n’a toutefois pas convaincu tout le monde. Pour Marcelino, gérant d’un stand rasta, «  le reggae, c’est la paix et l’amour. Il faut que les organisateurs oublient un peu le bizness qui attire les gens ». Ce qui n’a pas empêché le rasta man de profiter du flux pour vendre ses articles… Ceux qui n’avaient pas les moyens de se payer un billet, se sont tout simplement installés sur les remparts de la ravine afin de profiter du spectacle gratuitement.



Romaric FILIATRE
Etudiant en journalisme à Info-Com


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