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Je parle anglais comme un(e) cochon(ne) …

Publié le 14 avril 2009 par Barbryte
Je parle anglais comme une cochonne.jpgC'est bien connu, nous les froggies, parlons mal le rosbeef. Moi-même ayant passé quelques temps en perfide Albion, j'entendais encore mes amis ou collègues anglais sussurer "I love it, french accent is soooooooo sexyyyyyy". Plus récemment, en me rendant au boulot, j'entends un parisien pur souche expliquer à un pauvre américain (sans doute) en détresse qu'il était encore loin de l'Opéra Garnier: "You want to go at zi opéra ?? At foot ??" Sans commentaires ... Mais lors d'une récente séance de farfouillage à la librairie, je suis tombée sur une méthode de langue qui devrait en sauver plus d'un(e) lors de séjours outre-Manche : Je parle anglais comme un(e) cochonn(e), ou l'anglais pour les gaulois, de John Thomas, pseudonyme d'un célèbre universitaire britannique ayant choisi l'anonymat.
Et pour cause : cette méthode d'anglais est aux antipodes des Channel 5, Apple Pie ou autres Rythm Drill candides que vous apprenait Madame Pinchard en 4ème B. L'auteur est parti d'un constat simple : apprendre l'anglais aux français relève d'une mission quasi impossible. Mais en bon sujet de Sa Majesté, il aime les paris et tente de rapprocher deux peuples que presque tout oppose en rapprochant des éléments communs de la vie quotidienne : l'argent, le sexe (beaucoup), le boulot, la famille, la boisson ... en utilisant les mots de la « vraie vie ».
Exit donc les "Paul eats in a chinese restaurant", "Paul is eating in a chinese restaurant". Le présent simple et le présent continu sont expliqués à l'aide de ces exemples concrets :
"Il est bien connu qu'il baise sa secrétaire" : "It is well known he fucks his secretary".
"Ne le dérangez pas, il est en train de baiser sa secrétaire": "Please don't disturb him, he is fucking his secretary": (et là je crains pour les prochaines requêtes Google ;-))
Le livre s'achève par une liste d'insultes délectables qui pourront se révéler fort utiles pour un français qui voyageant chez les Grands Britons, surtout en voiture (ben oui, ce sont bien les seuls à ne pas conduire comme nous à droite). Néanmoins, une chose est sûre, le vocabulaire autour du thème « alcool » est tout aussi florissant chez nous que plus haut : alors que nous sommes beurrés, biturés, chargés, ivre mort, pompette et qu'un petit lever de coude ne fait de mal à personne, nos voisins sont aussi souvent stoned, plastered, liquored, trashed ou smashed et un match Arsenal Vs. Chelsea donne souvent l'occasion de « knock it back ».
Un livre teinté d'humour british qui réconciliera les plus réticents à la langue de Shakespeare, pour apprendre l'anglais, le vrai, histoire de savoir enchaîner après un basique « nice to meet you » d'introduction !
Je parle anglais comme un(e) cochon(ne), John Thomas, Editions Blanche, 12€.

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