Philippe Halvick, auteur autoédité rencontré à Mons, me disait que c'était la première fois qu'autant de personnes s'arrêtaient à son stand en lui disant que malheureusement, ils n'avaient plus de quoi acheter un livre. Si en termes d'affluence, le nombre était au rendez-vous (l'entrée était à 4 euros), la crise s'est donc avant tout faite ressentir en ce qui concerne les comportements d'achat. Il faut dire que le festival de Mons a aussi la particularité de proposer bien des objets (statuettes, robes, figurines, costumes, armes médiévales) ayant des vertus amaigrissantes pour les porte-monnaies ! Les livres attiraient d'ailleurs moins de visiteurs que la partie dite du marché féérique.
Le stand Fan2fantasy, association dédiée à la promotion des jeunes artistes, auteurs et illustrateurs, dont je salue l'excellent travail. L'espace Babelpocket se situait sur la gauche du stand, juste à côté des albums d'un certain Olivier Ledroit... (Crédit photos : Ludovic Berneau)
Mestr Tom, président de Fan2fantasy au premier plan.
Corinne Guitteaud, auteur déjà éditée par l'Atalante : une vraie pro, qui gère pratiquement toutes les phases de la création d'un roman, de l'écriture à l'illustration, en passant par la publication, avec la création d'une maison d'édition référencée chez les libraires : Voy'el, qui va très prochainement lancer de nouveaux auteurs.
Le nombre d'animateurs embauchés pour le festival était hallucinant. Le
costume de Maugrey est particulièrement réussi.
Grâce notamment à Fan2fantasy, j'aurais donc sans doute la possibilité d'être présent aux Imaginales d'Epinal, et d'y amener les livres de Babelpocket, le mien et bien évidemment Alice au Pays des morts. Mais que cela ne vous empêche surtout pas de participer à la souscription en cours ! Les versions couleur et noir et blanc viennent d'obtenir leur ISBN et vont donc faire l'objet d'un dépôt légal à la Bibliothèque nationale de France.
Pour être complet, je dirais que ce petit voyage aura été l'occasion de prendre du recul sur mon travail, ce qui va m'amener à retravailler mon dernier manuscrit non publié, Le Souffle d'Aoles, afin de lui redonner davantage d'émotion. Eh oui ! Encore une fois ! Je me suis en effet rendu compte que si ce manuscrit est sans doute celui que j'ai eu le plus de difficulté à m'approprier (j'avais parlé "d'oeuvre de commande" par le passé), c'est parce que j'avais occulté une trop grande partie de ma personnalité, le technicien prenant le dessus sur l'être humain. J'espère que ce déclic (notamment rendu possible par une critique brève, mais très précise de Natacha Derevitsky, directrice littéraire chez Pocket Jeunesse) sera salutaire, je suis en tout cas persuadé qu'il va engendrer une amélioration du livre.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble