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Yodelice

Publié le 19 avril 2009 par Vincent D

Maxim Nucci est né à Créteil dans le Val de Marne (94) le 23 février 1979. Dès son plus jeune âge, il se trouve une passion pour la musique. À 6 ans, il s’inscrit au Conservatoire et découvre la guitare. À 15 ans, il intègre le Musician Institut of London. Deux ans plus tard, il devient professeur de guitare de cette école. Sorti de celle-ci, il multiplie les expériences musicales. Il part ensuite à la recherche d’une maison de disques et se retrouve dans le bureau de Santi (Ex DG d’Universal Music Publishing et ex-directeur de Mercury), lui joue quelques morceaux guitare/voix ce qui lui permet de signer son premier contrat avec Universal Music France.

S’en suivent plusieurs collaborations...

Après la sortie de son album, Maxim monte sur scène. Il a fait la première partie de Vanessa Paradis à Bruxelles ainsi qu’à l'Européen puis celle d'Ilene Barnes pendant deux soirs à l'Élysée Montmartre.

2008 Certains parleront de rédemption, de volte-face ou de révolution. D'autres parleront seulement de révélation : voici Yodelice, nouvel artiste. Avec son chapeau melon cabossé, on pense aux silhouettes des mythiques medicine shows qui ont inspiré Tom Waits et Bob Dylan. Avec sa voix limpide dont on sent bien qu’elle a vécu, on pense aux funambules magnifiques qui sortent de leurs guitares des rires d’enfant et des sagesses d’ancêtres – les Cat Stevens, les Ray Lamontagne, les David Crosby… Et on sent aussi chez lui un instinct pop impeccable, capable de lancer avec désinvolture une mélodie neuve qui s’accroche à la mémoire comme si on la connaissait depuis toujours. Maxim Nucci est donc parti dans une maison en Espagne, face à la mer et avec l’Afrique à l’horizon pour écrire des chansons. « Je me trouvais tellement malheureux dans ce métier que je me suis dit que si je voulais faire un disque, il fallait que je sorte de moi ma part la plus sincère. » Il lui vient une série de chansons entre pop et folk, entre JJ Cale , Bob Dylan et America. Des mélodies aérées et accrocheuses, que l’on sent écrites par un homme seul à un moment clé de sa vie. « Chez moi, la sincérité passe par des sons, des mots, des thèmes anglophones. Bizarrement, il y a un côté plus naturel et même plus personnel dans l’anglais, qui n’est pas ma première langue. Mais c’est vraiment ma culture, très marquée par la musique anglo-saxonne. Je ne me suis pas posé la question de savoir si d’autres gens faisaient le même chemin au même moment, ou si j’avais envie de conquérir le monde. J’avais juste l’envie de faire un disque dont je serai fier et que j’aurai envie de jouer sur scène. » Il a travaillé dans une jolie maison qui s’appelle La Casa Yodelice – « non, ça ne veut rien dire ». Le nom lui est resté, ou plutôt est resté à ce projet. Ce chanteur anglophone à l’univers un peu crépusculaire, que les fans de Maxim Nucci ne connaissaient pas, est donc devenu Yodélice. Très vite Maxim part tester quelques chansons avec Sébastien Grandgambe dans une formation atypique guitare/violoncelle dans des premières parties en France et ailleurs…Pour trouver les mots justes que livrera Yodélice, Maxim Nucci a travaillé avec Marianne Groves, comédienne et dramaturge franco-canadienne. Tourneboulée par ce « personnage désolé du réel », elle entend des histoires dans ses mélodies…Le personnage de Yodélice s’affirme à mesure de l’écriture des chansons, Maxim confie alors à Bastien Duval metteur en scène, réalisateur, la mission de construire avec lui l’univers de Yodélice. Les maquillages, les silhouettes, le décor prennent corps. Comme une cicatrice, Yodélice porte une larme. Dans son univers de bois brûlé, il est sur scène comme débarqué d’un champs de bataille mental. Sur la première esquisse le représentant, Bastien dessine Yodélice avec une guitare en forme de tête de mort, Maxim demande au luthier Danny Farrington (oui, celui de Keith Richards et George Harrison) de la lui construire. Il part enregistrer à Los Angeles et demande à Abraham Laboriel de venir jouer sur son disque. Il prend la basse et il enregistre les rythmiques de son album avec le plus grand batteur du monde. Il fait venir deux « soufflants » qu’il prie de jouer de vieux cuivres cabossés comme si c’était des violons. Et son complice Sébastien Grandgambe apporte son élégant violoncelle. De retour à Paris, il commence le tour des clubs et des scènes intimes. Il joue beaucoup de guitare électrique et de sa fameuse acoustique en tête de mort, mais aussi de la grosse caisse. La scène lui a beaucoup manqué jadis, il ne veut plus s’en éloigner. C’est comme une nouvelle vie, c’est comme une première vie. C’est une naissance, celle de Yodélice.

YODELICE - Sunday with the flu

YODELICE - Alone


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