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La pas belle image de la France

Publié le 18 avril 2009 par François Collette

Pas besoin de vous faire un dessin, vous connaissez tous autant que moi les piètres et sulfureuses déclarations off ou volontairement médiatisées des deux anciens candidats Président de la République dont un l’est devenu et l’autre pas.

Mais où suis-je tombé ? « Ma France », celle dont je rêvais, est tombée bien bas. Heureux tout de même qu’il y ait toujours le peuple français qui forme la base de ce pays et qui n’est plus tout à fait dupe. Et aussi, bien sûr, tout ce petit monde de Belle-Île parmi lequel je vis heureux.

Je n’ose plus vanter à mes anciens compatriotes ce pays qui est devenu le mien car le boomerang ne revient aussitôt : Sarko, beurk ! Tout mais pas ça ! Même certains « rattachistes » qui ont les pieds sur terre me disent cela. C’est assez affolant. Les gens associent maintenant la France à son président qui est encore là pour huit longues années (3 + 5) ou moins si pas d’affinité, ce dont je doute vu le niveau de la concurrence. Mais même trois ans, au mieux, c’est long et on peut faire du dégât pendant ces trois ans.

Je sais que ce rejet est quelque peu excessif et que les réactions sont toujours proportionnelles au sentiment qu’on éprouve mais il faut bien avouer qu’il y a pour l’instant un sérieux problème d’image de la France à l’étranger.

L’image de la France, Nicolas Sarkozy la soigne malheureusement à son image tant il est persuadé en être le phare sinon un des maîtres du monde. Maître du monde ! Comme Napoléon Bonaparte, dont il n’a manifesrement pas pas l’envergure politique. N’a-t-il pas dit un jour qu’avec Obama il allait changer le monde ? Il n’en faut pas plus pour tomber le cul par terre. Ses efforts de paraître, naturellement excessifs, se sont encore accrus depuis que son ego subit la concurrence de ce Barack Obama, la « force tranquille », après celle d’Angela Merkel, la Grande Dame d’outre-Rhin qui parle peu mais n’en agit pas moins et celle de son “ami” Silvio d’Italia, plus fort en gueule que lui mais fort apprécié des Italiens, lui.

Du côté de la rue Solferino où l’on se tâte depuis des mois tel un hypochondriaque qui cherche en vain ses maux, ce n’est pas beaucoup mieux. Ségolène Royal, n’ayant pas peur des mots vrais ou faux de Sarko, joue avec eux avec lucidité mais sans aucune honnêteté intellectuelle en orientant délibérément le sens de ceux-ci. Et madame Martine laisse faire et se tait. Le clanisme n’est pas encore vaincu au Ps.

Pauvre France.

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