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Partage ou piratage de manuels scolaires ? C'est interdit

Publié le 29 avril 2009 par Actualitté
L'avenir des livres scolaires reste complexe : le principe du cybercartable reste toujours d'actualité, autant que de diminuer la charge supportée par les jeunes têtes blondes, et pour ce faire, lecteurs d'ebooks et e-manuels ont certains avantages. Le président de la République a d'ailleurs exprimé son point de vue, quand la semaine passée, il a invité des artistes à se recueillir dans les jardins de l'Élysée.
Partage ou piratage de manuels scolaires ? C'est interditDes États généraux prochains traiteront « de la reproduction en très grandes quantités d'oeuvres par l'Éducation nationale », a affirmé Nicolas Sarkozy, une situation qui serait problématique. Mais alors, les créateurs passent-ils par-dessus l'enseignement qui verse déjà des droits pour l'utilisation de contenus ?
On se souvient alors de l'expérience Bookabooka, site offrant de louer des livres scolaires et qui avait été mis en demeure par une organisation de protection, le TTVK. Les étudiants passant par le site peuvent proposer à la location leurs livres à d'autres, et ainsi mieux supporter les coûts d'achat des manuels, particulièrement onéreux. Intermédiaire, certes, mais coupable pour cela, explique le TTVK, qui a laissé jusqu'au 24 avril pour que cesse cette ignominie.
En vain. Le site est toujours actif et n'a cure des menaces qui pèsent sur lui. D'autres modèles comme Textbook Torrents, oeuvrant dans la mise à disposition de livres scolaires sous droit font déjà rugir les éditeurs, décidés à se battre contre ce schéma de gratuité illégale.
Du partage au piratage, il n'y a finalement qu'une voyelle, qui risque de devenir persona non grata dans les futures réflexions.

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