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Carnets de Voyage: Morgan Stanley Ventures Partners, “In Silicon Valley, people don’t really care what your father did”

Publié le 30 avril 2009 par Programme_cpi

Les étudiants de CPI savent qu’une belle invention ne devient une innovation rentable que quand elle a trouvé son marché. Mais pour développer son idée, une start-up doit quand même pouvoir bénéficier d’un financement initial. Un investisseur doit donc lui faire confiance.

Il doit s’agir d’une personne intéressée par l’innovation en général, souvent par la technologie en particulier, et capable de prendre des risques, en pariant parfois sur un projet de start-up un peu fou sur le papier.  Si le projet est encore purement théorique, le rôle providentiel de l’investisseur lui confère le nom de business angel.

Carnets de Voyage: Morgan Stanley Ventures Partners, “In Silicon Valley, people don’t really care what your father did”

Tout le problème de l'entrepreneur est de gagner la confiance d'un ou plusieurs investisseurs.

Mais même quand la PME existe bien (et est déjà rentable, ou sur le point de l’être), il faut aimer les paris pour apporter des capitaux à l’aventure ! Moho a pu rencontrer un de ces entrepreneurs de la finance, que l’on appelle venture capitalists.

« Là où une banque classique refusera de prêter, le venture capitalist prend un risque calculé mais réel, en apportant ses fonds au lancement/développement du projet. » nous explique Pete Chung, managing member chez Morgan Stanley Venture Partners. Pete Chung travaille surtout avec des entreprises de technologie ou de santé, qui ont déjà commencé à faire leurs preuves.

« La Silicon Valley rassemble tous les ingrédients nécessaires à ce phénomène : de l’argent bien sûr, un système éducatif hors normes avec Stanford, un conseil juridique présent, et des infrastructures adaptées. Comme beaucoup d’entreprises naissent puis se développent ici chaque année, être venture capitalist, c’est participer à un jeu de paris sans cesse répété … ».

Il faut assumer un certain goût du risque pour être venture capitalist.

Il faut assumer un certain goût du risque pour être venture capitalist.

Mr Chung souligne aussi l’incroyable disponibilité des divers acteurs envers de jeunes étudiants qui auraient un projet : «  Un avocat facturant 450 dollars de l’heure peut très bien recevoir bénévolement une start-up en herbe pour la conseiller sur son projet. Si ça marche ensuite, il peut en retirer beaucoup de bénéfices… C’est le mécanisme parfait pour donner leur chance à toutes les idées valables ! ».

Voilà une perspective étonnante pour un étudiant français, qui peut craindre de ne pas être reçu s’il ne possède pas un réseau personnel solide. Ce n’est pas un problème au royaume des entrepreneurs innovants: « You know, in Silicon Valley, people don’t really care what your father did ».

C’est donc bien l’audace de tous qui caractérise cette région. Mais sortir des sentiers battus n’est pas donné à tout le monde : « In my field, the worst CEOs tend to come from Harvard or Yale : they never take risks ! ».


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