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Sept sur sept

Par Spicynico

J'explique à ceux qui ne tiennent pas de blog : le blogomachin, c'est inutile. Et les blogomachinautes inventent toute la journée des trucs inutiles, comme des chaînes de questionnaires totalement inutiles mais qui permettent d'occuper les blogomachinautes en panne d'inspiration*.

Donc, le Ditom (qui est en lui-même un concept qui ne sert pas à grand chose, en tous cas moi j'ai pas trouvé) m'a demandé de poursuivre ce truc inutile ; et je dois révéler ici-même sept choses que j'ignore moi-même à mon propos. Inutile de préciser que la subtilité de ce principe m'échappe, mais bon, c'est débile alors ça me plaît.

Un. J'ignore le temps qu'il me faut pour courir un cent mètres. Je me suis levé à quatre heures du matin, quand j'étais au collège, pour voir Ben Johnson battre le record du monde du cent mètres et du taux de médicaments dans le sang**. Et on avait cours de sport après, et le professeur en a parlé, et moi j'ai dit que je l'avais vu en direct. Ca ne m'a pas empêché de me demander toute ma scolarité pourquoi les autres élèves me détestaient.

Deux. Je ne sais pas l'effet que ferait sur moi la prise de Reduce Fat Fast. C'est le dernier truc à la mode dans le télé-achat outre-atlantique. Ca a l'air de marcher d'après ce qu'en disent les utilisatrices. Mais je n'ai quand même pas envie de l'acheter, alors je ne pourrai jamais répondre à cette question.

Trois. Je me demande bien ce que je ferais si j'allais sur l'Île de la tentation. Bah oui, je me trouverais avec trois bourrins dont deux acteurs, et une tripotée de gros nichons. Mon idée, c'est de détourner leur scénario et de rendre dingue de mon corps l'un des bourrins. Pas facile.

Quatre. Je ne sais pas ce que j'aurais chanté au casting de Popstar. J'y étais inscrit pourtant... Et puis de toute façon comment aurais-je pu garder mon sérieux face à la composition féminine du jury ?

Cinq. Je ne connais même pas ma voix. Je sais que je ne suis pas ténor, je dois être vaguement un baryton-basse. J'aurais aimé faire du chant et être capable de tenir la tension du Voyage d'hiver de Schubert. Mais il suffit d'écouter Dietrich Fischer-Dieskau pour se convaincre qu'il me vaut mieux continuer à rester chez moi.

Six. je ne sais pas ce que certaines personnes pensent de moi, aujourd'hui. Je ne dirai pas qui, comme ça on ne sera pas plus avancé, et puis ça nous conforte dans l'idée que tout cela ne sert à rien.

Sept. Je ne sais absolument pas ce que je pourrai dire de plus à présent.

* Ce qui n'est pas mon cas, hein.
** Le sang mètre, bien évidemment.***
*** je suis trop drôle, non ?


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