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Remise en question de la médecine moderne

Publié le 04 mai 2009 par Cafatica
Rien qu'à la lecture du titre, certains auront déjà les cheveux qui se dresseront sur la tête, car on ne touche pas à ce qui est, dans l'opinion dominante, intouchable. Alors bien sûr, la médecine a ses victoires : des prouesses chirurgicales de plus en plus maîtrisées, une aide précieuse de la technologie permet de dépister de plus en plus tôt des maladies parfois graves, par exemple. Cela devrait-il empêcher toute réflexion sur la médecine ? Au nom de quoi devrions-nous tout accepter sans jamais se poser de questions ?
Un énième problème sanitaire vient de voir le jour : la grippe porcine ; après la grippe aviaire, continuons notre tour de la basse-cour. Apparemment, on n'est pas encore à la pandémie qui décimera une partie des six milliards d'individus que compte la planète. Je dis pas encore, car force est de constater que plus ça va, plus on voit apparaître de nouveaux virus, et souvent de plus en plus virulents. Et si j'ai choisi ce titre, c'est bien pour ça : notre médecine moderne se vante chaque jour d'être "préventive" , et pourtant, de nouveaux virus continuent d'apparaître, issus de mutations incontrôlables et imprévisibles ; j'y vois là le constat d'un certain échec de la médecine face aux virus. Déjà, les antibiotiques, qui étaient pendant un bon moment présentés comme la panacée, prouvent aujourd'hui que les virus s'adaptent et résistent.
Mais l'erreur de départ est de penser que la santé se résume à l'absence de maladies. C'est la conception de cette médecine officielle qui, dans cette optique, a conçu ce qu'on a appelé "la médecine préventive", concept qui s'est imposé sans aucune discussion possible et qui a permis toutes les dérives. Plus on chasse les maladies, plus on prétend assurer la santé. La vaccination, qui continue à être présentée comme la panacée par les multinationales pharmaceutiques qui les vendent, induit de la sorte une course contre la montre : pour éviter que n'apparaissent toute une série de maladies propres à l'enfance, on injecte toute une série de vaccins ; mais comme les maladies se révèlent plus tard, on revaccine. Un cercle vicieux très lucratif pour les labos. Si de nouvelles maladies émergent, on s'empresse de rechercher un vaccin (sida, grippes aviaire ou porcine ...) et ainsi de suite. Le cas de la grippe porcine ne déroge pas à cette règle.Comme par hasard, on s'empresse de nous avertir qu'il faudra au moins se faire vacciner contre la grippe humaine à l'hiver prochain ("ça sera déjà ça"), mais on espère bien trouver un vaccin contre la grippe porcine. La campagne de pub pour le vaccin anti-grippal est déjà toute trouvée. Et comme toujours les labos auront employé leur arme la plus efficace : la peur. Peu importe que les cas de grippe porcine avérés, en France, sont bien soignés, bien gérés, sans qu'il y ait de vaccination ; on ne va pas dire aux gens que cette maladie se soigne bien parce qu'on arrive à en soigner les symptômes, mais on va leur dire qu'une dangereuse maladie se propage et qu'il faut se faire vacciner parce que le labo a trouvé le vaccin, alors allons-y gaiement, le cerveau soigneusement mis sur la position "off" grâce à la terreur. Ce terrorisme est l'assurance d'un jackpot pour les labos ; et chaque année ça marche. On ne change pas une équipe, ou plutôt une méthode, qui gagne... Le Dr Alain Scohy estime que les campagnes publicitaires en faveur des vaccins représentent un "endoctrinement de type lavage de cerveau qui utilise toujours les mêmes moyens, propres à toutes les sectes." Tout d'abord, on pratique la désinformation, avec trucage des chiffres statistiques et amalgame  savant de l'effet protecteur du vaccin avec d'autres affections et une mise en garde de possibilité de contagion totalement fantaisiste. Ensuite, on sème la terreur, pour faire croire à l'ensemble de la population que telle maladie peut être effroyable, mettant au même rang de gravité une banale rougeole et une poliomyélite paralysante. On procède alors à la banalisation de l'acte vaccinal sans prouver une seule seconde son efficacité, et pour cause : comme dans le cadre de la vaccination anti hépatite B par exemple, l'efficacité tout comme les effets secondaires ne sera souvent mesurable que 20 ou 30 ans plus tard.
L'aventure de la vaccination a commencé à la fin du XVIIIème siècle lorsque, afin de protéger les hommes de la variole, le médecin anglais Edward Jenner entreprit d'inoculer la vaccine, maladie spécifique des bovins proche de la variole (ou petite vérole comme l'on disait à l'époque), maladie tout aussi spécifique des êtres humains.
Qu'a fait Jenner ? Il a simplement remplacé le pus variolique que l'on transmettait pas la variolisation, de bras en bras, par du pus prélevé sur des vaches. Par la suite, ce pus a subi quelques purifications, mais ce premier vaccin était totalement artisanal et a été administré tel quel à des milliers de personnes à travers le monde.  C'était la première fois que l'on introduisait sciemment et directement dans le corps humain un élément d'une autre espèce, c'est-à-dire de l'ADN, des gènes provenant d'un animal et, qui plus est, d'un animal malade. L'homme venait, en cette fin du XVIIIème siècle, de bouleverser le fragile écosystème en facilitant le passage de micro-organismes d'une espèce à une autre. La barrière d'espèces était franchie. Cet aspect de la vaccination, qui échappe à l'esprit du public, n'aurait pas dû échapper à l'esprit des scientifiques, car il détermine tout un ensemble de phénomènes contre nature, face auxquels la prudence s'imposait. Or, avec Jenner, commence l'ère des apprentis sorciers, qui se porte on ne peut mieux en ce début de XXIème siècle.
L'observation avait montré que, la plupart du temps, quand on a contracté une maladie infectieuse, on ne l'a plus jamais par la suite. De là vint l'idée d'inoculer des éléments microbiens ou viraux atténués afin de provoquer une manifestation bénigne de la maladie susceptible de provoquer une réaction de l'organisme et ainsi le protéger contre une éventuelle atteinte ultérieure plus virulente. On parle alors d'immunisation.
L'idée n'était pas sans intérêt car elle favorisait la prévention : encore eût-il fallu s'assurer de la justesse des mécanismes mis en jeu et de l'innocuité des procédés. Les vaccins qu'on inocule sont des virus atténués en virulence, mais ils ne représentent pas pour autant des doses infimes ; l'idée d'atténuation créé une confusion dans l'esprit des gens qui confondent virulence et quantité. Chaque seringue commercialisée contient une dose concentrée du produit vaccinant à laquelle s'ajoutent divers excipients dont des conservateurs à base de mercure et d'aluminium et des composés allergisants.
Puisque les vaccinations sont censées conférer une immunité, il serait bon d'apporter ici quelques précisions sur ce terme. Qu'est-ce que l'immunité ? C'est notre capacité à résister aux maladies, résultat de l'activité de notre système immunitaire, lequel régule nos défenses pour préserver ce qui nous appartient et nous définit. La fonction du système immunitaire est donc de préserver notre identité biologique. Mais notre corps est un tout, et les différents systèmes qui régissent notre vie (respiratoire, cardiaque, sanguin, etc) fonctionnent en étroite collaboration : on ne peut pas endommager l'un d'eux sans qu'il n'y ait de répercutions sur les autres.
A la naissance, le système immunitaire est encore immature, il lui faudra environ deux ans pour devenir autosuffisant. Pendant les premiers mois, le nourrisson est protégé par les anticorps transmis par sa mère. Il n'a pas encore son identité propre ; peu à peu cette immunité "passive" va être remplacée par la propre immunité du bébé, qui se forge au contact des différents germes qu'il va rencontrer. Par la suite, cette immunité sera une cuirasse prodigieuse qui permettra à l'enfant d'affronter les agressions de la vie qui ne manqueront pas de mettre à l'épreuve sa solidité, telles les maladies infantiles, les crises psychologiques, les transformations physiques et l'aideront à construire SA personnalité. Dans ce programme adapté à chaque individu, les vaccinations apparaissent comme des éléments perturbateurs incontrôlables. Dans son ouvrage "Constitution des organismes animaux et végétaux, causes des maladies qui les atteignent", J. Tissot, professeur de physiologie générale au Museum d'histoire naturelle, qui a étudié expérimentalement, in vivo et in vitro, le développement des microbes, nous met en garde : "L'immunité par vaccination ne s'acquiert qu'en conférant à l'individu la phase chronique de la maladie que l'on cherche à éviter, phase chronique qui comporte, dans un avenir proche ou très éloigné, de redoutables complications". De son côté, le professeur Richard Delong, virologue de l'université de Toledo (Etats-Unis), écrit : "Tout porte à croire qu'un équilibre fiable existe entre le système immunologique humain et les virus naturels. Rompre cet équilibre pourrait avoir des conséquences imprévisibles" ("med. hypothèses, vol. 395, n°13, 1984). La vaccination vise justement à rompre brutalement cet équilibre ...
Déjà en 1883, John Shaw Billings, éminent spécialiste de la santé publique, avait dit : "Il est important de noter que la simple introduction de microbes dans un organisme vivant ne provoque pas automatiquement leur multiplication et la maladie. La condition de l'organisme lui-même a beaucoup d'influence sur le résultat".
Le problème, c'est que notre système de santé actuel terrorise les gens en leur présentant la maladie comme le diable en personne ; les gens ont peur des microbes et ont peur de tomber malades. L'hypocondrie de certaines personnes vire d'ailleurs parfois au ridicule.
Par ailleurs, pour attester de l'action bénéfique des vaccins, on se base sur le taux d'anticorps obtenu après une injection. Ce taux est déclaré protecteur de manière totalement aléatoire. Certes, tout antigène introduit dans l'organisme produit une réaction. La plupart du temps, le système immunitaire exprime cette réaction par la production d'anticorps. Néanmoins, leur présence ne prouve pas qu'ils vont protéger, c'est-à-dire immuniser, l'individu. Les anticorps ne sont que la marque de l'agression, comme le bleu qui résulte d'un coup, ou bien le signe d'une infection. Dans certains cas, les anticorps jouent un rôle inverse : au lieu de protéger, ils fortifient la maladie. On les dit "facilitants". De surcroît, les mécanismes de régulation des anticorps se trouvent souvent débordés, ce qui fait que les combinaisons anticorps-antigènes, appelées "complexes immuns", au lieu d'être détruites, restent en circulation dans l'organisme, occasionnant des maladies graves telles la glomérulonéphrite.
Ajoutons que la durée de vie des anticorps produits par un antigène vaccinal est toujours plus courte que celle des anticorps naturels, ce qui indique que la vaccination met en jeu des mécanismes très différents de ceux que provoque la maladie naturelle.
Les vaccins empêchent l'éclosion des maladies pour lesquelles ils sont prévus. Mais par la même occasion, il créent une niche vide et facilitent l'émergence de nouvelles maladies d'autant plus facilement que le terrain est affaibli et se laisse assaillir par des germes qui prolifèrent et deviennent virulents. C'est ce phénomène auquel Mirko D; Grmek, professeur d'histoire de la médecine, donne le nom de "pathocénose", qui peut servir à expliquer les apparitions et disparitions  des épidémies ("Histoire du Sida", éditions Payot, 1989, p. 261).  Ainsi, la vaccination antivariolique a pour sa part renforcé le bacille de Koch, ce qui explique le fléau de la tuberculose au XIXème siècle. Dans la même logique, cela explique a contrario que la suspension de la vaccination antivariolique ait entraîné une diminution des cas de tuberculose : un spectaculaire déclin dans les années 80. De son côté, la scarlatine qui faisait des ravages au XIXème siècle a laissé la place à la rougeole et la diphtérie.
Doit-on vraiment s'étonner alors de l'apparition fréquente de nouveaux virus ?... Au lieu de se jeter sur le premier médecin vaccinaliste venu, chaudement conseillés par la propagande médiatique où les journalistes sont eux-mêmes conseillés par des "experts" payés par les labos qui vendent les vaccins en question, peut-être serait-il temps de refuser un peu d'être infantilisés par notre système de santé, d'aller voir plus loin, histoire de se réapproprier sa propre santé et son propre corps. La vaccination doit être une liberté, un choix, et non une obligation que l'on n'a pas choisie. Mais pour pouvoir choisir de façon libre et éclairée, il faut aussi être bien informé. Les médias et surtout les campagnes de pub des labos ne nous fournissent qu'une partie de l'information, celle qui leur rapporte des dollars. Pour le reste, ce qui égratigne la poule aux oeufs d'or, c'est à nous d'aller chercher d'autres sources. Elles ne manquent pas, mais personnellement, je vous conseillerais un livre qui est très clair, très bien exliqué et argumenté : "Vaccination, l'overdose", de Sylvie Simon, aux éditions Déjà.  Du même auteur, l'ouvrage "la dictature médico-scientifique" est également très bien (éditions Fillipachi, 1997).
Il existe également des associations qui militent pour la liberté vaccinale, notamment la ligue nationale pour la liberté des vaccinations ou l'Association Liberté Information Santé (ALIS).
Autre ouvrage très intéressant : "Vaccinations, erreur médicale du siècle", du Dr Louis Bon de Brouwer (éditions Louise Courteau, 1997).
Billet sur le même sujet : http://mon-nouveau-blog.over-blog.com/article-18136383.html

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