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Final Fantasy 7

Publié le 30 avril 2009 par Rv

Un jour de décembre 1997, je suis rentré de mon petit tour au magasin de jeux vidéo avec une double boîte un peu moche, blanche et noire, décorée d'une sorte de comète. Je n'avais jusqu'alors jamais joué à un RPG, ou Jeu de rôle en Français. Essayons, on verra bien.

Un jeu, tel qu'on se l'imagine, est un media qui va vous emmener d'un point A à un point B. Finir 1 er d'une course, ou battre un adversaire avec ses poings, ses flingues ou sa baballe. Sauter d'une plate-forme à une autre jusqu'au but final, en général marqué par la présence cerbèrique d'un boss, autrement d'un méchant plus costaud et plus dur à battre que les autres.

Final Fantasy 7 ne propose pas exactement cela. Ou plutôt il propose tout cela et plein d'autres choses aussi. FF7 est un monde que l'on découvre et que l'on construit, progressivement, comme une termitière. Un monde post-apocalyptique où une bande d'éclopés de la vie, adolescents ou vieux briscards, hommes ou femmes, humains ou machines, survivent et sauvent le monde. Tout en élevant des chocobos (hybride réussi de canari et d'émeu géant...), en affrontant des défis titanesques, en collectant de nouvelles armes, de nouvelles magies, de nouveaux pouvoirs.

Il y a bien une histoire principale, assez linéaire : celle d'un ancien soldat d'élite qui cherche à savoir qui il est. Sa quête existentielle le conduit à agglomérer autour de lui une dizaine de compagnons de route, dont certains optionnels (c'est-à-dire qu'ils devront être dénichés, comme un bonus). Et leurs pouvoirs, au travers de tribulations palpitantes, s'affirmeront sans cesse pour atteindre la fin du jeu.

Ne soyons pas trop descriptif, si le lecteur veut étancher sa soif de découverte du jeu, il pourra le faire ici par exemple. Si j'ai tenu à inaugurer ce blog par la chronique de ce jeu, c'est pour son impact émotionnel unique, que je n'ai jamais retrouvé depuis dans un jeu vidéo. Beau, incroyablement dépaysant et en même temps complexe (ce qui permet de jouer sans jamais se lasser), accompagné des plus belles musiques jamais créées pour un jeu, FF 7 réussit à vous faire aimer ses protagonistes comme nul autre jeu.

Et lorsque le scénario, impitoyable, vous oblige à abandonner définitivement l'un des personnages, vous êtes sonné. Et presque furieux de vous être ainsi laissé avoir. Mais l'attachement aux autres personnages, survivants qu'il vous faudra gonfler de capacités, de magies et d'armes avant de pouvoir éradiquer le méga-méchant du jeu (d'ailleurs tout aussi charismatique que les " bons ") s'en trouvera décuplé.

L'opus n°7 de cette fabuleuse saga qu'est Final Fantasy est ainsi, à mon humble avis, le plus grand jeu jamais produit. Je parlerai probablement un jour de ses successeurs, dont certains sont de pures merveilles aussi (le 8 et le 10 notamment). Mais aucun n'atteint la puissance poétique et épique de ce Final Fantasy 7. Et aucun n'a une telle place dans ma "Games Nostalgy"


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