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Le Centre aéré (une vie pas très ordinaire)

Publié le 17 mai 2009 par Paniervolant
Le Centre aéré (une vie pas très ordinaire)


Nous vivions donc à Wattrelos dans ce bistrot qui s'appelait "Au Bon Fraisier", parce qu'il y avait eu probablement une époque où l' on trouvait des fraises succulentes dans le jardin, alors que depuis notre arrivée, nous ne trouvions que quelques fraises dévorées par les limaces.
Il faut avouer que mon père n'avait pas franchement de temps à consacrer à l'entretien du jardin, et ce n'était pas vraiment sa passion.
Nos parents ne nous emmenaient jamais en vacances, et avaient donc décidé à une époque, de nous faire passer une partie des grandes vacances scolaires au centre aéré. Le reste du temps, nous le passions dans notre jardin ou au bois d'Halluin situé derrière les fermes précédemment décrites, ce fameux bois transformé actuellement en parc et qui fait frontière avec la Belgique.
Dans mon jardin je ne m'ennuyais jamais, mon frère étant maintenant pré-adolescent, il jouait un peu moins avec moi.
J'avais donc recours à mes lectures, ou encore je réalisais des vêtements pour mes poupées,  ou je m'appliquais à faire de la broderie avec passion, j'étais déjà créative.
Parfois je jouais avec ma soeur, mais nous avions plus de cinq années de différence et nos jeux n'étaient pas les mêmes.


Le Centre aéré (une vie pas très ordinaire)


Un jour mon père remis à mon frère l'argent concernant le règlement de la cantine du centre aéré pour toute la semaine.
Il pensait probablement que mon frère était enfin devenu raisonnable !!! Mais une fois sur le chemin du centre aéré que nous détestions autant l'un que l'autre, nous avons fait un détour pour s'arrêter chez un épicier.
Alors je vous laisse deviner la suite ................................................................
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L'argent de la cantine se termina en achat de bonbons à volonté et de fromage, puis nous nous sommes promenés dans les champs toute la journée, en allant par la même occasion, rendre visite à une amie de mon frère, c'était l'époque des flirts pour lui.


Le Centre aéré (une vie pas très ordinaire)


Lorsque nous sommes rentrés, mon père était au courant de notre escapade, je ne sais pas comment, puisque nous n'avions pas le téléphone à cette époque, probablement un client témoin de notre fugue.
Je me souviens néanmoins très bien de la fessée que notre père nous a administrée.
Finalement, nous n'avons plus jamais mis les pieds au centre aéré, ce qui nous arrangeait sincèrement, et je m'adonnais à mes lectures préférées, créations de broderie et vêtements pour poupées, dans mon jardin où les herbes sauvages arrivaient à la taille de ma soeur; mon père n'ayant pas le temps de s'en occuper.

Enfin, cela n'arrêta pas encore les bêtises de mon frère.......................


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