Simulation, oh oui ou oh non ?

Simulation oui ou non, telle est la question. Evidemment, on est tentée de répondre d’emblée non et re-non. Jouer la comédie, à moins de s’appeler Clara Morgane, c’est non seulement tromper la galerie, mais c’est surtout aussi le meilleur moyen dit-on d’induire notre partenaire en erreur.

Autrement dit, si on émet des rugissements de plaisir alors qu’on s’ennuie fermement (ou plutôt mollement) il risque de penser que ce qu’il fait là tout de suite maintenant nous plait vachement et du coup de le remettre en application.

La solution ? Simuler pour tricher non, simuler pour l’encourager oui. L’idée, trouver une sorte de code, un soupir ou une parole, qui laisse deviner à notre partenaire que le plaisir est en train de monter. C’est encore le meilleur moyen de lui montrer ce qui nous plait sans pour autant sombrer dans la crudité.

La simulation serait donc de bon ton à condition de savoir en jouer. Récapitulons : puisqu’à part pendant l’apogée de l’orgasme reconnaissons-le les soupirs et autres cris étouffés sont de toute façon la plupart du temps maîtrisés il suffit de les orienter savamment afin de guider notre homme dans la bonne direction. Dans ce cas-là, ça n’est plus de la simulation mais simplement un nouveau mode d’expression !

Finalement, il n’y a que quand on perd totalement pied qu’on s’exprime vraiment sans y penser. Ce qui peut d’ailleurs se manifester certes avec des décibels, mais aussi des larmes, des ongles plantés dans le dos et autres réactions corporelles parfois inattendues. Et je vous assure un homme sait alors faire la différence.

C’est bien d’ailleurs pour ça qu’il est inutile de crier comme un orang-outan alors qu’on vient à peine de commencer à s’enlacer. Un garçon apprécie rarement qu’on lui perce les tympans surtout quand il sait pertinemment que ce n’est décemment pas le point culminant. En revanche faire monter le son au fur et à mesure de la progression des sensations c’est bon, oh oui très bonnnnn…

• Après la question de la simulation, la question de l’orgasme évidemment : la réponse ICI.