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Le géant vert et le comptable au tapis

Publié le 19 septembre 2007 par Kalvin Whiteoak

blocher_vache.jpgBrélaz le géant vert et son petit camarade de jeu le comptable appliqué Broulis se sont gentiment fait danser sur le ventre hier au Comptoir suisse par celui qu’on ne nommera plus ici que par une initiale, le ressortisant B. domicilié à Z., au moins jusqu’à la fin de la campagne électorale.

Les deux compères vaudois au nom de la sacro-sainte liberté de pensée et d’expression en démocratie avaient préparé des discours alambiqués pour ne pas trop choquer l’adversaire du jour, et pour montrer qu’eux se soucient de pluralisme culturel, social et linguistique. La réponse n’a pas tardé, ou plutôt l’absence de réponse. Maitrisant la communication et la technique de la rupture mieux que quiconque, le fameux B. s’est amusé comme un petit fou à ne pas leur répondre et à parler de toute autre chose, en l’occurrence de la haute conjoncture et de ses dangers pour les patrons qui investissent à l’aveugle…pour ensuite aller exhiber sa denture au côté des vaches qui auraient sans doute préféré une autre compagnie si l’on en croit l’oeil noir de l’exemplaire que l’on voit sur l’illustration ci-contre.

Symptomatique cette petite histoire: les gentils politiciens en place ne savent définitivement pas communiquer et se font prendre à tous les coups au jeu des populistes, rompus à ce combat quotidien. Même le pauvre Président du parti radical Fulvio Pelli se demande bien ce qu’il devrait faire pour améliorer le score de ses troupes radicales dans les sondages. Il oublie que les radicaux se sont alliés pour faire élire comme dans un rêve le tribun aujourd’hui décrié (du moins officiellement ) par certains membres des partis bourgeois et du sien en particulier.

A la communication de rupture et d’excès il n’y a guère que deux formes de réponse : le même type de communication ou alors l’absence pure et simple et le boycott. B. n’est pas un démocrate et ne mérite donc pas qu’on le reçoive comme tel. Par ailleurs, sa "qualité" de non démocrate lui enlève tout légitimité dans sa fonction officielle présente. Il fallait donc le laisser déambuler au Comptoir au milieu de sa clientèle électorale de retraités râleurs,de jeunes crânes rasés et d’esprits simples et tout simplement ne pas le recevoir officiellement. Ca c’est de la rupture et de la suite dans les idées. Le reste n’est qu’une sorte de replâtrage qu’on savait à l’avance vain et contre-productif.

© crédit photographique Jean-Bernard Sieber/24 H


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