Musique cadienne du dimanche

Les frères Balfa sont un groupe-culte de musique cadienne, “née au XIX^e siècle, ses instruments de prédilection sont le violon puis l’accordéon. Viennent ensuite la guitare, le ‘tit fer (ou le triangle), le frottoir (ou la planche à laver) et la musique à bouche (ou l’harmonica). Les premiers enregistrements datent de 1928 et étaient destinés à la population locale francophone”. Cette musique est partie prenante de la culture cajun dont sont sortis des gens plus connus comme Zachary Richard et, plus ancien, Clifton Chenier.

Le groupe fut créé par Dewey Balfa, mort au début des années 90.

Voici un morceau traditionnel, très dépouillé, enlevé: “J’ai été au bal”; duo avec chant, violon et rythmes avec une technique de rythmes originale que je n’ai vu nulle part ailleurs.

Bon dimanche.

- “Le pouvoir de dire nom”. Le Monde.

- Mères porteuses. Le point de vue (que je partage) de Sylviane Agacinski. Le Monde.

- “La socialisation des pertes met les Etats en péril”, par Nouriel Roubini. ContreInfo. Aux USA, “Ce que nous faisons, c’est d’empiler la dette publique au-dessus de la dette privée et de socialiser les pertes. A un moment donné, les reins de certains gouvernements pourraient se rompre, et si cela arrive, ce sera un désastre. Nous avons donc besoin de mesures d’incitation fiscales à court terme, mais nous avons également à nous inquiéter sur le long terme la viabilité des finances publiques”.

- Efficacité de l’intendant de la Finance: “La lutte contre la délinquance financière est en régression”. Le Monde . “La chute est vertigineuse pour les délits financiers les plus complexes, qui ont fait la gloire et la raison d’être du pôle parisien créé en 1999 : 21 informations judiciaires ont été ouvertes en 2008, contre 88 en 2007 (et 101 en 2006). Depuis le début de l’année 2009, le procureur de Paris a ouvert six informations”. Il avait annoncé vouloir dépénaliser les délits financiers, ce doit être sa manière d’atteindre cet objectif. On comprend encore mieux pourquoi il veut supprimer les juges d’instruction…