Rencontre : Maurice Remona

Quand je parle de quelqu'un sur le site, je lui envoies tout simplement un mail qui dit :
"On parle de vous sur flanepourvous.blogspot.com".
Parfois, on me répond, le plus souvent aucune réponse.
Mais un jour, un beau jour d'avril, je reçois ce mail :
" Bonjour Alexandra, Merci pour votre mail. Nous avons trouvé très intéressant votre site et M. Renoma aimerait vous rencontrer. Merci de nous contacter pour préciser vos disponibilités et fixer un rendez-vous."
Maurice Renoma en personne veut me voir… Je fais celle qui continue de lire ses 150 mails de pubs, d'invitations et de mots doux. … mais, rien à faire je reviens sur ce fameux mail, et réponds pour un rendez-vous semaine suivante. Le style de fille qui fait la surbookée, du style c'est la chance de ma vie mais il ne faut surtout pas sauter à pieds joints dans l'émotionnel…
je baisse vite ma garde, le rendez-vous est noté pour le surlendemain!!

Et là, LA RENCONTRE. Oui, j'ai l'extrême privilège de rencontrer Maurice Renoma en ses bureaux avenue Victor Hugo. Un an jour pour jour, je rencontre celui dont j'aime le travail, celui dont j'aime les images, il me laisse entrer par la petite porte de son atelier…
Petite porte, tout est relatif. C'est dans un sublime espace qui s'ouvre sur une entrée théâtrale, la dame de l'accueil est loin, plongée dans une rue de New-York. C'est dans un immense canapé de cuir capitonné, rien à voir évidemment avec celui de ma belle-mère qui est finalement parti à la bène en ce mois béni d'avril!, que je feuillette la revue de presse 2009 de Renoma…
les meubles, la photographie, la mode : l'univers de Maurice Renoma.
Il fait son entrée, me sert une poignée de main bien franche et commence la visite des lieux…
Je vois, je touche les objets inspirés de Renoma, les fauteuils sortisdes ateliers Philippe Coudray, les recherches, les collages, les sérigraphies…
Beaucoup copié, jamais égalé, c'est dans ces circonstances qu'il m'annonce qu'il s'est perdu plus d'une heure sur le site, qu'il en a aimé les mots et aurait pu réaliser certaines images… Nous sommes sur la même longueur d'ondes, tandis que je m'émerveille de la moindre photo, du moindre recoin de pièce, de lumière, de livre…
Vous savez ce que cela fait, vous imaginez ce que cela produit… de se dire, mais comment cela est possible, je suis là… et c'est moi… tout ça c'est aussi mon univers… c'est étrange, agréable, surprenant, déstabilisant… Je photographie tout, tout tout, il me laisse faire, se prête aux jeux de celui qui ne voit pas qu'on le photographie… je découvre, ses photographies, ses collections, ses photos de familles, ses cahiers d'écoliers… c'est grand, il y a des livres partout…

A deux rues de là, on m'emmène au 129 bis, rue de la Pompe, dans le XVIe arrondissement à la découverte de la boutique Renoma. Ce n'est pas mon quartier de prédilection, du coup c'est les yeux équarquillés que je découvre tous les possibles que la photographie a offert à cet homme, à cet artiste, ce créateur. Ambiance pour un style arty très tendance orchestrée par José, directeur artistique depuis 15 ans, galeries de portraits, bestiaires, chapeaux, cette touche masculine, la légendaire veste croisée de Mick Jagger et de Serge Gainsbourg…
Nous nous asseyons pour parler, la belle Alessandra, responsable du service presse, survient, c'est grâce à elle que le mail est arrivé dans la boîte mail de Maurice Renoma.
Et nous parlons du grand projet :
la réouverture le 3 juin du Renoma Cafe Gallery…

Mais ça c'est une autre histoire…
à suivre en image, en musique…