Magazine Ebusiness

Facebook… comme neige au soleil

Publié le 27 mai 2009 par Chapitre5.com

Certains annonçaient une “valo” de l’ordre de 30 à 35 milliards…
En plein buzz, le célèbre réseau social au grand F blanc aurait même refusé des offres le valorisant à 50 milliards de dollars…

Au final, c’est Microsoft qui le premier a osé donner un prix à Facebook, lors de son investissement à hauteur de 1,6% du capital du réseau pour un montant de 240 millions de dollars… Soit une valorisation totale du site de 15 milliards. (avril 2007).

Désormais, ce sont les Russes qui s’intéressent à Facebook. Détenu par le russe Youri Milner, Digital Sky Technologies s’est offert un billet d’entrée à 200 millions de dollars, sans siège au conseil d’administration.

Cette opération nous ramène un peu (un peu seulement) vers l’économie “réelle” puisqu’elle valorise la start up à hauteur de 10 milliards de dollars (Tout de même).
Soit une chute de 33% de la valeur en 24 mois.

Jusqu’où baissera cette valorisation ubuesque ? Attiré par la notoriété du site, les investisseurs font la queue devant Facebook en priant qu’on veuille bien leur prendre leur argent.
Cette fois c’est un Russe qui, soucieux de s’offrir un nouveau jouet ou bien une certaine légitimité (Facebook…? j’en suis !), a ouvert ses poches au trublion du web 2.

On peut cependant s’étonner de plusieurs choses.

Premièrement, Facebook a encore besoin de capitaux… et même de beaucoup de capitaux ! Pourquoi ? Aucune annonce d’investissements massifs pour le moment, pas de plan de com pour conquérir le monde (c’est déjà fait), pas d’achats d’usines (pour quoi faire) A quoi peuvent bien servir 240 millions d’euros pour une activité connue pour ses faibles besoins en infrastructure ?

Couvrir ses charges ?  Inquiétant… ainsi la bête, non rentable mangerait-elle son capital pour assurer ses salaires, ses serveurs et autres frais dus à son activité ?

Secundo, le chiffre d’affaire évalué de Facebook s’établirai autour de 150 millions de dollars annuels, son besoins en capital permanent laisse à penser que la structure se cherche encore un modèle économique viable, dans ces conditions quelle valeur peut-on accorder à l’entreprise qui prétend “valoir” 10 milliards, soit 66 ans de chiffres d’affaire et on ne sait combien d’année de résultat.

Ceci démontre que non seulement même les leaders sur la toile peinent à trouver leur modèle… mais aussi que les sirènes du web, malgré de nombreuses alertes et de nombreux “accidents” fonctionnent toujours à plein régime.

Question : Combien de culottes faudra-t-il perdre avant de réaliser que la “nouvelle économie” n’a rien de nouveau et que depuis les phéniciens on fait du business selon la même équation :

1 business = 1 producteur + 1 produits et/ou service + 1 client + éventuellement 1 banquier


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Chapitre5.com 12 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog