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La Reine des lectrices; Alan Bennett

Par Sylvielectures
La Reine des lectrices; Alan BennettC'est gigolette au muscadin qui m'a donné envie de lire ce livre, en écrivant : "Dans un temps où la culture est menacée en France par les promoteurs de l'argent roi et du divertissement bigardoclavieriste, cette fable est rafraîchissante."
J'ai été ravie du divertissement, vraiment !
Je crois bien avoir eu le sourire d'un bout à l'autre de cette jolie fable qui ose prendre des tours de farces à la mode british...
Nous voilà plongés dans l'intimité de la reine d'Angleterre, qui semble en manquer cruellement... Ses chiens l'amènent sans ménagement jusqu'au bibliobus qui stationne dans une des cours reculée du Palais...
Par convenance, elle va saluer le bibliothécaire et se sent obligée d'emprunter un livre... C'est là qu'elle rencontre son mentor en littérature, un employé des cuisines à qui elle demande conseil pour ses premiers pas de lectrice...
Ce dernier va jouer si bien le jeu que petit à petit, il devient son Tabellion particulier ( "Officier chargé de conserver les actes notariés. Par extension : celui qui écrit sous la dictée ou recopie des manuscrits; assistant littéraire."), pendant que la reine est toute à sa joie de se découvrir Opsimath : ("Qui apprend sur le tard, à la fin de sa vie").
Ce nouveau couple insolite et charmant nous mène par le bout du nez, de livres en livres, tout le long d'un parcours initiatique royal qui se termine par une vraie révolution sans manquer de chambouler la cour et son protocole....
De la découverte de la littérature à la pratique intensive de la lecture en passant par la prise de notes pour arriver au désir d'écrire... Voilà le chemin semé d'embûches qu'emprunte notre très haut personnage, avec voracité, plaisir, et opiniâtreté.
"Cet attrait pour la lecture, songeait-elle, tenait au caractère altier et presque indifférent de la littérature. Les livres ne se souciaient pas de leurs lecteurs, ni même de savoir s'ils étaient lus. Tout le monde était égal devant eux, y compris elle. La littérature est une communauté, les lettres sont une république... ...Les livres ne varient pas. Tous les lecteurs sont égaux... ...La lecture... Il y avait en elle quelque chose d'anonyme, de partagé, de commun... ...Elle pouvait parcourir toutes ces pages, l'espace contenu entre les couvertures de tous ces livres, sans qu'on la reconnaisse."
L'article de Nathalie Crom pour Télérama,
Le billet de Frédéric Ferney,
L'avis enthousiaste d'Yspaddaden, ceux de Clarabel, Jules, Laurent, Mister Pip, sabine, Les livres de George Sand et moi, loulou, Joëlle, Enna lit, bunee; corboland, pimpi,chiffonnette, bouquet de bambou,Cachou, Lou, à sauts et à gambades, Miss Alfie, Lapinoursinette, Armande,
Le livraire en parle aussi,
"De la puissance de la lecture" pourrait être le sous-titre de ce roman féroce sans méchanceté, drôle sans lourdeur, tonique et amusant."Nous dit Lune de pluie,
Emeraude l'a trouvé pas mal mais sans plus... ma tasse de thé a été déçue, un peu comme Pascale,ou Yv,
Cuné s'y est reconnue;), en vraie reine des lectrices,
C'est un roman amusant pour Amanda Meyre,

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