Magazine France

Philippe Marini met-il le chantier ?

Publié le 28 mai 2009 par Richard Valente

Cliquez pour agrandir l'image dimanche 14 septembre 2008
Les dossiers de la rentrée sont-ils trop lourds pour Monsieur le Sénateur-Maire ?
Les ambitions parisiennes sénatoriales de Philippe Marini lui retireraient-elles la nécessaire finesse d'analyse de la situation de Compiègne et des Compiégnois ? Sur de nombreux dossiers locaux, les maladresses s'accumulent, avec le risque de répercutions à venir néfastes pour la ville.

  • L'Ecole d'Etat Major s'apprête à disparaître, et les propositions du Sénateur-Maire sont bien vagues et n'apportent aucune réponse aux problématiques d'hier et de demain. Le centre-ville s'atrophie; tout le monde s'accorde à le dire. Et une telle surface aménageable doit forcément contribuer à la dynamisation du centre-ville. Aucune de ces préoccupations n'est prise en compte.

Les espérances de Compiègne, ville universitaire par excellence, sont louables, intéressantes, mais certainement pas en lieu et place de l'Ecole d'Etat Major. D'autres endroits sont tout à fait possibles.
Le chantier de la "future ancienne" Ecole d'Etat Major ne doit pas occulter les répercutions économiques de cette disparition.

  • La revue municipale "Compiègne, notre ville"""devait -semble-t-il - absolument changer pour le Sénateur-Maire. Une priorité qu'apprécieront les Compiégnois. Le mini-guide central est - convenons-en - utile. Mais soyons sérieux : A la lecture du "nouveau" "Compiègne, notre ville", on a du mal à constater un vrai dépoussiérage. 16 pages. Et nouveautés déplacées : 5 pages complètes de publicités qui rendent la lecture du journal peu agréable. Sans supprimer, une publicité qui aide au financement de la communication municipale, un peu de bon goût, Monsieur le Sénateur-Maire, et notre revue locale s'améliorera en clarté !!
  • Il faut se féliciter qu'enfin, les Compiégnois peuvent espérer quelques soulagements s'agissant de la garde des enfants. Proposer de nouvelles places possibles en crèche était bien la moindre des choses pour rattraper le terrible retard pris au cours des dernières années. Cet effort doit aussi s'effectuer sous le signe de la justice et de la solidarité. Dommage que la municipalité n'ait pas donné l'exemple en proposant une nouvelle tarification dans les cantines scolaires qui pèse beaucoup sur le pouvoir d'achat des familles.
  • Le Mémorial de la déportation et de l'internement ne connaît pas le succès, et c'est inacceptable. Il appartient à la municipalité de proposer une politique culturelle dynamique, et digne de ce qu'impose un tel musée. Il en est de même pour nos scènes de spectacles. Il s'agit impérativement de soutenir le dynamisme, mais aussi d'accroître encore l'amour des Compiégnois pour la Culture, la curiosité, et la découverte. Les passerelles entre scènes et spectateurs méritent d'être renforcées.
  • Les chantiers municipaux méritent une gestion rigoureuse.  Les Compiégnois en période de rentrée continuent à connaître les difficultés de circulation dues aux travaux de la rue des Domeliers. Beaucoup de citoyens préféreraient d'autres tracas, ... de ces tracas que l'on a, pendant de grands chantiers audacieux et mobilisateurs pour tous. Voilà donc la faille ... Monsieur le Sénateur-Maire, notre cité impériale mérite cette grandeur.
  • La ville dort mal, et le Sénateur-Maire ne semble pas s'y intéresser outre mesure ... La délinquance des marginaux, des plus fragiles, des SDF ne peut pas nous laisser indifférents. La Police Municipale, la Police Nationale et les médiateurs doivent multiplier leurs énergies pour résoudre les difficultés des êtres,  empêcher, et punir les actes de délinquance. La tâche est rude, mais indispensable au nom de la dignité humaine.


Les chantiers de la municipalité sont nombreux et méritent non pas la précipitation mais la mise en place d'actions sur le long terme sous le signe de la modernité, de la solidarité, et du sérieux.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Richard Valente 114 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte