Il est des communautés mouvantes dans l’Internet comme de l’anguille qui vous glisse dans les mains à la tombée de la nuit prés d’une rivière pas toujours bien fréquentée. On se communautarise à une vitesse fulgurante en s’uploadant sur la toile, en se tweetant de plate formes de blogs en agrégateurs de flux. Et vas-y que je te linke ta race par un rétrolien, que je te balance la purée par une demi douzaine de tweets découplés en liens facebook. Mazette, des fois, ça fout le track… balls à zéro. Ça va vite, très vite, l’information pas toujours pertinente transite de l’un à l’autre ou plutôt d’écran à écran, à cran… Pas certain que tout les posts soient lus posément, avec un minimum de recul nécessaire à la digestion de ces millions de pixels giclant comme une “grande éjaculation mondiale”.
Pourtant dans ce semblant de chaos 2.0, de farfelus pseudos résonnent encore et toujours. Car devant la froideur apparente de la CHOSE, le lien au prime abord imperceptible unit l’Homme à l’Homme. Il s’installe sans crier gare, persiste et se signe d’une acuité bandante. Aux aguets de @tous, curieux de #savoir, de connaître, de se RTconnaître, d’échanger, de sympathiser, de déconner, de draguer, de séduire, de googliser, de s’ego-émulsionner, l’homo-satweet-satweet demeure un être d’exception. Au bout de ses doigts, au fil des heures alignées devant l’écran telles des perles de déférence, ont poussé des touches alphanumériques alignées sur un morceau de plastique. Ces touches s’écrasent, rebondissent et scellent pour un temps le ciment à prise rapide de la sacro sainte identité cybernétique.
Rira bien, geek rira le dernier,
le 21ième siècle sera full numérique ou ne sera pas.
- T’as comm. pris ou t’hadopi tout le long ?
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble