Elections, piège à cons

Les français sont des veaux

Alors qu’il était urgent de marquer un coup d’arrêt au triomphalisme méprisant de ce paltoquet hystérique qui nous gouverne, non seulement mes cons de citoyens ont voté majoritairement pour lui mais, de surcroît, alors que la crise fait tant rage qu’elle mord jusqu’au sang quiconque refuse de courber l’échine, 59 % de ces veaux là n’ont même pas daigné se déplacer…au plus grand mépris d’un droit si durement acquis par nos anciens.

Ils ont donc délibérément choisi de placer de facto sur la première marche du podium un parti qui peut ainsi se prévaloir d’une victoire qui n’est pas la sienne.

Par ailleurs, non contents d’avoir voté pour asseoir l’autorité suprême de ce despote qui n’en demandait pas tant, et de s’abstenir massivement, montrant par là même une soumission implicite étonnante pour le pouvoir en place, les voilà qui portent aux nues une formation hétéroclite qui malgré son aura écologique si séductrice, n’en demeure pas moins inféodée aux logiques économiques qui nous ont précipités dans cette impasse que nous connaissons tous…

J’aurais pu moi même, éventuellement, si mes convictions en termes de transformation sociale n’étaient pas si fortes, me laisser tenter par la liste Europe Ecologie si celle-ci avait porté aux suffrages un programme anti-libéral et non capitaliste, tant je suis sensible aux thèmes s’approchant de la préservation de notre planète, et du développement durable.

Mais tel n’est pas le cas de cette liste qui ne s’est aucunement démarquée, à aucun moment, de l’économie de marché, et je regrette qu’une partie des français parmi les plus cultivés (on peut d’ailleurs légitimement se demander si  la frange qui s’est portée sur cette liste  verte ne provient pas des bobos du PS)  aient pu se laisser berner par ce vernis écologique qui se marie si bien avec la logique productiviste à l’œuvre dans ce monde… Cette même logique qui légitime les plans massifs de licenciements et les délocalisations.

Aussi, plutôt que d’improbables mariages contre nature à droite comme à gauche (suivez mon regard…), j’en appelle du plus profond de mon cœur – de gauche – à l’union des partis anti-capitalistes. Si cela était venu plus tôt, et avait transcendé les égos des uns et des autres, nous n’en serions pas là.

Résistance !

Ps. La preuve que les français sont – vraiment – des veaux : au palmarès des mots consultés dans les moteurs de recherche pour arriver jusqu’à mes articles : le mot « fesse »… Sans commentaires…. Tout ça parce que je suis un adversaire déclaré du réseau si peu  social  dénommé « fesse de boucs »…  De quoi faire un peu plus confiance à la démocratie… Les français sont vraiment très cul… tivés.