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Flop ! Roman prometteur mais pas folichon ! Prix de Flore 2008, à l'unanimité !: La meilleure part des hommes de Tristan Garcia

Par Mango

Flop! Roman prometteur mais pas folichon! Prix de Flore 2008, à l'unanimité!: La meilleure part des hommes  de Tristan Garcia
Flop! Roman prometteur mais pas folichon! Prix de Flore 2008, à l'unanimité!: La meilleure part des hommes  de Tristan Garcia

Tristan Garcia: La meilleure part des hommes (NRF/Gallimard, 2008, 306 pages!)

Il avait pourtant tout pour me plaire, ce livre quand je l’ai choisi : la belle couverture jaune de la NRF chez Gallimard, le nom de l’auteur, Tristan Garcia, très en vogue à la rentrée 2008, pour ce premier roman, prix de Flore à l’unanimité , jeune prof de philo à l’Université d’Amiens, toulousain de 28 ans, ancien normalien de la rue d’Ulm, le titre enfin : La meilleure part de l’homme, optimiste et ambitieux, mais voilà, très vite j’ai décroché : l’histoire, mal construite , ne m’intéressait plus !

D’ailleurs quelle histoire ? Quelle est vraiment l’intrigue de ce roman ?La narratrice, Elizabeth, journaliste à Libération, est l’amie de Dominique Rossi,ex militant gauchiste, fondateur de Stand up, association d’homosexuels contre le sida. Elle est aussi la maîtresse de Jean Michel Leibowitz, philosophetrès médiatiséet très engagé qui finira ministre. Enfin le dernier personnage est William Miller, jeuneécrivain un peu perdu qui devient l’amant de Rossipuis son pire ennemi et qui meurt du sida seul, abandonné de tous dans un hôpital de province où sa propre famille le laisse dépérir.

Nous sommes dans les années 70/80, quand le sidafait des ravages parmi les jeunes homosexuels et cette maladie est la toile de fond du récit. C’est aussi un roman à clésoùles héros seraientDidier Lestrade d’Act Up , Alain Finkelkraut et Guillaume Dustan. On les voit vivre, s’aimer, se heurter, se déchirer, s’éloigner. L’un défend la nécessaire préventionde la maladie tandis que l’autre soutient l’amour libre, sans capote, sans suivi médical, sans frein.

Les derniers chapitres où on assiste à la lente décadence corporelle et mentale de ce dernier jusqu’à son incinérationsont les seuls qui m’aient vraiment touchéeparce que le style s’est simplifié, parce que l’essentiel était dit sans enrobage intellectuel. Enfin l’émotion apparaissait ! Le reste du livre n’a pas cette force ! Dommage !

Les deux dernières phrases du roman expliqueraient-elles le titre ?

"Les hommes dont la meilleure part n’est pas le cœur, mais tout autour d’eux, leurs actes, leurs paroles, et tout ce qui s’ensuit, leurs parents, et leurs héritiers - ils se survivent, leur disparition n’est finalement qu’une péripétie de leur plus longue durée, à nos yeux.

Quant à la meilleure part des hommes qui la gardent dans leur cœur, faute de mieux, jusqu’à la dernière heure, elle vit mais aussi elle meurt avec eux."

Comprenne qui pourra: je reste perplexe


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