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J'ai rendez-vous avec Boris Vian pour une nouba d'enfer...

Par Sandy458

 J'ai rendez-vous avec Boris Vian pour une nouba d'enfer...

 Photo de Ivo1973, source originale Fondation Boris Vian, wikimedia commons, sous licence


En cette année d'hommage à Boris Vian (50 années se sont écoulées depuis sa disparition), c'est l'occasion de parler de ce drôle de bonhomme au talent multiforme...

Comment définir cet homme tour à tour chanteur, écrivain, poète, trompettiste et même ingénieur ?

La tâche est impossible sans risquer de faire l'impasse sur une des facettes de ce génial touche à tout.


Petite bio :

Né en 1920, il grandit avec sa fratrie à Ville d'Avray (92) dans une famille plutôt anticonformiste voire même franchement fantaisiste.

Musicien dans l'âme, il fait ses délices du jazz et s'exerce à la trompette dès l'adolescence.

Bien que l'attrait pour la littérature soit très fort, Boris Vian décide d'emprunter le chemin des sciences et s'engage dans un parcours élitiste : math sup', math spé' et Centrale qu'il intègre en 1939.

Revenant à ses premières amours, son manuscrit « Vercoquin et le plancton » (1945) est accepté par Gallimard après être passé entre les mains expertes de Raymond Queneau.

Entre la rédaction de chroniques cinématographies régulières pour la revue « Les temps modernes » emmenée par le trio Sartre, Beauvoir et Merleau-Ponty, il trouve le temps d'écrire « L'écume des jours » (publié en 1946).

Suivront « L'équarrissage pour tous » (foncièrement antimilitariste), le fameux « J'irai cracher sur vos tombes » (publié sous le pseudonyme de Vernon Sullivan) ou encore « L'herbe rouge ».

Ce dernier ouvrage ne rencontre pas le succès espéré, pas plus que le cultissime « L'arrache-coeur » (1953)...

Boris Vian cesse d'écrire...

Il se plonge alors dans son autre passion,  le jazz, et devient l'un des piliers des nuits musicales  de Saint Germain des Près.

Rédigeant des articles pour la revue « Jazz News », il en devient, par la suite, le rédacteur en chef.

La musique se fait prépondérante dans cette nouvelle partie de l'existence de Boris Vian, il écrit plus de 500 chansons, marquées par l'humour et par une grande fantaisie.

En 1954, il compose « Le déserteur », interdite de diffusion à la radio. Le texte fait scandale.

S'en suit une nouvelle carrière au cinéma où ce boulimique hyperactif campe une quinzaine de rôles.

En 1959, il se rend à la projection de « J'irai cracher sur vos tombe »... malade du cœur depuis l'enfance, il tombe en syncope et tire sa révérence quelques heures plus tard.


Consciente que ce court résumé de la vie de Boris Vian ne peut que laisser le lecteur sur sa faim, je vous suggère de vous renseigner sur les événements qui se déroulent en cette année 2009.

Vous trouverez votre bonheur en vous informant sur le blog suivant : http://borisvian2009.blogspot.com/

Enfin, le 18 juin 2009, Arte consacre sa soirée à Boris Vian, à partir de 20h45 :


- diffusion d'une fiction musicale de Marc Hollogne «Bulles de Vian» en début de soirée

- puis à 22h30 «Boris Vian, un portrait» de Philippe Kholy.

 Site officiel de Boris Vian : http://www.borisvian.org/


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