Magazine Humeur

Faut-il reculer l'âge de la retraite ?

Publié le 16 juin 2009 par Cajj

Répondre oui relève de notre point de vue d'une attitude qui tend au malthusianisme : répartir la pénurie.
La seule attitude responsable à long terme est le volontarisme teinté de réalisme.
Si la crise perdure rien ne pourra être financé dans des conditions acceptables. Aussi, il n'y a qu'une issue possible à la crise : retrouver les voies d'une croissance raisonnablement soutenue.
Une croissance raisonnablement soutenue règle les problèmes de financement public.

L'âge de la retraite

Maintenant, en l'attente de (l'hypothétique) croissance, il faut bien regarder en face les difficultés de la retraite.
Je préfère, pour ma part, un âge de la retraite à 60 ans et une durée de cotisation qui augmente légèrement. Ainsi, chacun a la possibilité de prendre sa retraite à 60 ans sans avoir cotisé 40 annuités et sans toucher une retraite à taux plein.
L'activité professionnelle à la retraite

Chirac_d989cb2162
En parallèle, il faut favoriser le travail de complément du retraité. Ainsi, le régime de l'autoentrepreneur permet à un jeune retraité de compléter ses revenus en ayant un taux de prélèvement social qui allège son coût du travail à un âge où son salaire est censé être à son sommet. Il peut travailler peu, pour un prix limité et disposer d'un revenu total confortable. A lui, d'organiser financièrement ses vieux jours en thésaurisant autant que nécessaire.
La transmission intergénérationnelle : la stratégie du patrimoine
Alors que la durée de la vie augmente, ce sont les retraités qui héritent de leurs parents. Cette transmission intergénérationnelle est vitale. Les choses sont bien faites puisque aujourd'hui c'est à l'âge de la retraite que les choses deviennent plus compliquées.
Bien évidemment, il faut favoriser l'acquisition individuelle de patrimoine aussi faible soit-il.
Une retraite capitalisée se transmet tandis que sa propre mort entraîne la fin des droits acquis sur le régime de répartition, à tout le moins au taux de la retraite de réversion.

Cette stratégie du patrimoine n'est-elle valable que pour les revenus confortables. Non ! Car tous nous payons au moins un loyer toute notre vie pour se loger hors période de graves difficultés d'emploi où nous n'avons même plus les moyens de se loger. Il faut donc imaginer des dispositifs publics pour que le loyer se transforme en acquisition de bien. Ainsi, si l'Etat prêtait à taux zéro sur une période de 30 ans, chacun pourrait devenir propriétaire. Un appartement de 100.000 euros coûterait 277 euros par mois ! Et l'Etat au bout de compte récupèrerait le capital, la collectivité serait remboursée hors le taux de crédit qui est ridiculement bas pour un  Etat.
cajj

NB : je n'ai pas choisi Chirac par hasard ; il incarne un certain modèle de retraite.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Cajj 12 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines