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L'âge d'homme : maintenant ou jamais !

Par Alban Ravassard

Bonjour à tous,

Romain Duris, au même titre que Mathieu Amalric est un des acteurs français dont je vois chacun (ou presque) des films. En conséquence de cause je suis allé voir « l’âge d’homme » dont voici la critique. Présentation.

 

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Synopsis : Samuel a 30 ans. Ex-célibataire endurci, il vit depuis un an avec une photographe : Tina mais il prend peur au moment de s'engager. Il se donne alors vingt-quatre heures pour décider s'il va rompre ou non avec cette femme qu'il aime, persuadé qu'elle le quittera tôt ou tard. A ses côtés, Samuel peut compter sur Jorge et Mounir, ses confidents attitrés.

La bande-annonce de ce film, relativement efficace et rythmée au son du plus que célèbre « Relax » de Mika, était drôlement aguicheuse mais au final le nouveau film de Raphaël Fejto ressemble plus à un pétard mouillé et donc à la première arnaque française de cette rentrée. En effet, après avoir vu la bande-annonce et le film on peut presque s’en tenir au fait qu’avoir vu la bande-annonce c’est avoir vu le film, à deux ou trois gags scatos près. Le sujet du film s’apparente un peu à du déjà-vu et l’on pourrait facilement critiquer le choix de Romain Duris d’incarner un trentenaire dans le doute après l’avoir déjà brillamment fait chez Klapisch.

 

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On a par ailleurs la simple impression d’un copier-coller du même personnage à l’exception faite de quelques traits de caractère. Le film se base donc sur un fait qui est en soit relativement anecdotique (un trentenaire doute sur le fait de s’engager ou non) et tente vainement de broder à partir de ce constat de départ ce que son réalisateur a proprement pensé comme une « comédie générationnelle ». Seulement, c’est raté. On rit, certes, mais peu, souvent grâce à l’interprétation de Romain Duris qui s’en sort ici relativement bien sans toutefois être exceptionnel. Les gags s’enchaînent et se ressemblent, les meilleurs se trouvant par ailleurs déjà dans le film annonce.

 

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On nous décrochera tout au plus un sourire aux diverses apparitions de Romain Duris en Léonard de Vinci (évoquant l’apparition d’Erasmus dans « l’Auberge espagnole », décidément Klapisch n’est jamais loin). Apparitions dont le réalisateur, probablement en manque d’inspiration, multiplie en un leitmotiv qui devient usant, inutile et qui lui permet de clôturer son « intrigue principale » si toutefois on peut considérer qu’il y en a vraiment une. Au final tout cela tourne en rond, se répète et est un peu vain.

 

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Seul point positif au tableau, la présence lumineuse d’Aïssa Maïga qui sort magnifiquement son épingle du jeu au milieu de tous les hommes peuplant cet univers. Dommage également que les deux rôles secondaires masculins, à savoir les amis de Samuel, n’aient pas été plus développés car ils avaient du potentiel qui restera au final sous-exploité. A signaler aussi la qualité globale de la bande-originale qui sauve en partie le film du désastre total.

Note : 1/5

Pseudo -comédie  boursouflée et répétitive « l’âge d’homme » c’est « maintenant ou jamais ! ». Jamais plus merci.


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