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Glamour attitude de Jay McInerney

Par Sylvie

ETATS-UNIS
Glamour attitude de Jay McInerney

Editions de L'Olivier, 1998

Jay McInerney et Breat Eston Ellis (American Psycho) sont tous deux les chefs de file d'une littérature new-yorkaise très acerbe qui cible la maladie de notre temps : sexe, pouvoir, célébrité font perdre la tête....et produisent de petits chefs d'oeuvre.

Il faut aimer un certain trash mais on se prend vraiment au jeu !
McInerney dresse le portrait du monde des people, un milieu complètement décérébré et foldingue....
A New-York, Connor MC Knight est un écrivain raté devenu reporter people dans un magazine féminin. Et bien sûr, il sort avec une top model très en vue, Philomena, qui veut devenir actrice. Le roman débute par le départ de Philomena à l'étranger pour un casting...
Sauf que tout se complique ! Car finalement, Connor découvre que Philomena a embarqué son diaphragme (et oui !!!) dans une scène mémorable et qu'elle est donc partie le tromper ! C'est le début d'une déprime tragi-comique au pays des strass et des paillettes.
Il a de plus fort à faire avec des stars complètement tarées qui ne se laissent pas approcher, sa soeur anorexique persécutée par les drames de ce monde, son meilleur ami Jérémie, un écrivain traumatisé végétarien et enfin ses parents retraités de Floride, plutôt tendance alcooliques et fainéants. Sans compter une fan qui le harcelle par mail....
Ce roman est du divertissement à l'état pur ; c'est le portrait acide d'un monde du show-bizz complètement détraqué, pourri par le sexe, l'ambition et l'obsession de la célébrité. L'effet de réel est présent grâce à des personnages réels cités comme Demi Moore. On adore les personnages loufoques, le comique de situation et bien sûr la critique de cette société.
On retiendra le construction intéressante du livre : de très courts chapitres avec des titres écrits en gras; une alternance de narration à la première personne et à la troisième personne. 
Surtout, on retient des scènes burlesques vraiment très drôles où l'on éclate de rire : la recherche effreinée du diaphragme, les scènes où Jérémie le végétarien insulte les carnivores au restaurant, et enfin, comble du comble, lorsque le père ouvre sa braguette au restaurant !
Du pur divertissement, en plus bien écrit !


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