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[Fête du cinéma] Les Lascars

Publié le 29 juin 2009 par Artificier

Résumé du film : C’est l’été à Condé-sur-Ginette et les habitants de la cité ne rêvent que de vacances… Arnaqués par une agence de voyage chinoise (sic!), Tony Merguez et José Frelate vont devoir « bosser»  pour pouvoir partir pour de bon. Mais rien ne va se passer comme prévu….

L’avis personnel : Les Lascars, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est à la base une série d’animation qui passait sur Canal +. Il y a deux saison sorties à ce jour (une troisième serait en préparation) et à l’époque les épisodes étaient assez courts. On suivait la vie de banlieusards, amateurs de verlan et légèrement idiots, qui s’embarquaient dans des situations plus loufoques les unes que les autres. Et bien le film, c’est pareil, mais en plus !

On aurait pu croire que le format longue durée nuise à l’ambiance mais au contraire, l’histoire mérite d’être développée et le scénario n’est pas axé que sur une personne (au contraire des épisodes) et ici on suit Tony qui essaye de refourger de l’herbe pour se payer son billet d’avion et José qui s’est trouvé un taff dans un manoir en ville. Autour d’eux gravitent des personnages hauts en couleur, remplis de clichés qui font sourire. On trouve Momo (Hafid F. Benamar) le rebeu cinéaste à ses heures perdues, Clémence (Diane Kruger) la bombe bourgeoise qui tombe amoureuse du lascar José (Izm), Manuella (Frédérique Bel) la copine de Tony (Vincent Cassel) sado maso et flic, Zoran (Gilles Lellouche) le fournisseur de gros stock d’herbe du quartier et les deux loubards Narbé et Sammy (Omar et Fred).

Fond d'écran les lascars

Le scénario est hilarant et on rigole toutes les 5 minutes maximum (pour peu qu’on soit sensible à l’humour caillera bien évidemment), les graphismes sont superbes, on sent la moiteur de l’été, la saleté étouffante du béton criblé de tags et on assiste même à des passages en 3D qui passent comme des lettres à la poste. Le rythme est nerveux et l’image ne s’arrête pas, on ne souffle pas, embarqués à vitesse grand V dans le comique et l’ironie de la vie de ses comapagnons de la galère. On aurait pu croire qu’ils passeraient le film entier assis en bas d’un hall à attendre que la journée se termine, mais ces gars-là vont vivre plus d’aventures que nous n’en aurions l’occasion en deux ou trois vies.

A conseiller à : tous ceux qui ne sont pas allergiques à l’animation (oui, c’est un dessin animé) et au langage « agressif»  et « difficile à comprendre»  de la cité (il y a pas mal de verlan donc il faut s’accrocher pour les non-habitués). Pour les autres, ce sera une bonne partie de rigolade et un bon moment de détente. A 3 euros cette semaine, qui peut refuser ?


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