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L'abscons

Par Volodia

Le jour où les automobiles seront silencieuses

je n'entendrai plus rien venir

ceux ayant forgé mes songes alors sous les verrous

Ce sont ces royaumes au poil

qui engendrent au-delà des limites

les rêves qui demain ne seront qu'épaves

J'en veux de cet or

de ces instants comme les poèmes inutiles

et pourtant liés à l'arbre de toute vie

Ma mère était

Caspienne

le mimétisme hémétique

et les livres à jeter

Tout ce plaisir dont ne reste

qu'un souvenir imbécile

l'affaissement dont mes jambes se souviennent

De la maison du passé c'est ce qui

fait mal qui parle le plus souvent

Muette la forteresse

aux faux airs innocents

jamais complets

Vitesse de croisière

litres au soir

et verres dessus

Lettres mortes filtrent le lent

le mou

l'abscons

Chaleur des journées sous le vent

la torpeur de cet été

comme un cadavre se raidissant


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