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Douze / Jasper Kent

Par Bibliomanu
Douze / Jasper Kent De l'art de faire long quand on peut faire court, ou comment plomber son livre par un manque d'intensité. Presque pas besoin d'en dire plus. Si ce n'est que le début de cette histoire semblait plutôt prometteur et original pour un récit de terreur. Jugez-vous même : l'armée napoléonienne est sur le point de prendre Moscou. L'issue semble en tout cas irrémédiable. C'est pour quoi un groupe d'homme décide de faire appel à un corps d'armée un peu spécial dont ils ne savent que peu de choses en réalité. Ce qui est sûr, en revanche, c'est que ces personnes, douze au total, aussi bizarre que cela puisse paraître, sont capables de faire vaciller l'armée française.
Alors si le début fonctionne assez bien dans sa mise en place, on ne peut pas en dire autant en ce qui concerne la suite. C'est lent, lent, mais d'un lent ! Si lent qu'on aurait vite fait de secouer le livre pour au moins avoir la satisfaction de lui donner un sursaut de vie. Bien sûr, vous m'objecterez que dans ce genre de bouquin, il est plutôt question de mort. Mais même le côté angoissant que l'on aurait été en droit d'attendre n'a pas de prise sur le lecteur. Les douze personnages n'ont pour ainsi dire aucune épaisseur, leur part de mystère est pratiquement nulle et ils ne foutraient même pas la trouille au plus peureux des peureux. Ce qui fait que l'intérêt porté au bouquin au début de la lecture se délite, s'effrite et ce n'est pas les quelques scènes de combats sans punch qui changent quoi que ce soit à la donne. D'où un abandon somme toute assez logique de la lecture. D'autres livres se bousculent au portillon. Douze, Jasper Kent, traduit de l'anglais par Sandrine Burriel, Bragelonne, 480 p.

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