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13 juillet 1917 - Fatima : le récit de Lucie

Publié le 09 juillet 2009 par Hermas
Voici le récit écrit par Lucie de Fatima dans ses Mémoires :

Quelque temps après notre arrivée, à la Cova da Iria, auprès du chêne vert, au milieu d'une grande foule, en disant le chapelet, nous vîmes le reflet de la lumière accoutumée, et ensuite, Notre-Dame sur le chêne vert.
- Que voulez-vous de moi? Demandai-je.
- Je veux que l'on vienne ici le 13 du mois prochain, que l'on continue à dire le chapelet tous les jours, en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu’elle seule peut vous secourir.
- Je voudrais vous demander de nous dire qui vous êtes, et de faire un miracle pour que tous croient que vous nous apparaissez.
- Que l'on continue à venir ici tous les mois. En octobre, je dirai qui je suis, ce que je veux, et je ferai un miracle que tous pourront voir pour croire.

Ici je présentai quelques demandes (à Notre-Dame), je ne me rappelle plus bien lesquelles. Ce que je me rappelle, c'est que Notre-Dame dit qu'il fallait réciter le chapelet pour obtenir ces grâces dans l'année. Elle poursuivit :
13 juillet 1917 - Fatima : le récit de Lucie
- Sacrifiez-vous pour les pécheurs et dites souvent spécialement chaque fois que vous ferez un sacrifice: "O Jésus, c'est pour votre Amour, pour la conversion des pécheurs, et en réparation pour les péchés commis contre le Coeur Immaculé de Marie.
En disant ces dernières paroles, elle ouvrit de nouveau les mains, comme les mois précédents. Le reflet (de la lumière) parut pénétrer la terre, et nous vîmes comme un océan de feu. Plongés dans ce feu (nous voyions) les démons et les âmes des damnés. Celles-ci étaient comme des braises transparentes, noires ou bronzées, ayant forme humaine. Elles flottaient d'elles-mêmes, avec des nuages de fumée, tombant de tous côtés semblables aux étincelles qu'on voit dans les grands incendies, sans poids, ni équilibre, au milieu de cris et gémissements de douleur et de désespoir, qui épouvantaient et faisaient trembler de peur. C'est à la vue de ce spectacle que j'ai dû jeter le cri que l'on dit avoir entendu de moi. Les démons se distinguaient des âmes des damnés par des formes horribles et répugnantes d'animaux extraordinaires et inconnus, mais transparentes, semblables à de noirs charbons embrasés. Effrayés, et comme pour demander secours, nous avons alors levé les yeux vers Notre-Dame qui nous dit avec bonté et tristesse :
« Vous avez vu l'enfer, où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Coeur Immaculé. Si l'on fait ce que je vous dis, beaucoup âmes se sauveront, et on aura la Paix. guerre va finir, Mais si l'on ne cesse pas d'offenser Dieu, sous le règne de Pie XI, en commencera une autre pire. Quand vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue. Sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne (pour montrer) qu'il va punir le monde de ses crimes, par le moyen de la guerre, de la famine, et des persécutions contre l’Église et le Saint-Père. Pour l’empêcher, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Coeur Immaculé et la Communion réparatrice des premiers samedis. Si l'on écoute mes demandes, la Russie se convertira, et on aura la paix. Sinon, la Russie répandra ses erreurs a travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Eglise. Les bons seront martyrisés. Le Saint-Père aura beaucoup à souffrir. Plusieurs nations seront anéanties. [ la partie du Secret révélée en 2000 ].
 « Finalement mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie, qui se convertira, et il sera accordé au monde un certain temps de paix. Au Portugal sera conservé toujours le dogme de la foi. Cela, ne le dites à personne. A François, oui, vous pouvez le dire. Quand vous dites le chapelet, dites après chaque dizaine : « O mon Jésus, pardonnez-nous, préservez-nous du feu de l'Enfer, et conduisez au Ciel toutes les âmes, principalement celles qui ont le plus besoin" de votre miséricorde ! »

Suivit un instant de silence, et je fis cette question :
- Vous ne me demanderez rien d'autre ?
- Non, aujourd'hui, je ne te demanderai rien d’autre.
Et, comme de coutume, elle commença à s'élever dans la direction du Levant, jusqu'au moment où elle disparut dans l'immensité du firmament.

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