Alain Dubos : "La palombe noire"

Le mot de l'éditeur : "1914. La peinture douce-amère d'une riche famille landaise et la revanche d'un de ses plus jeunes fils, infirme, rejeté depuis son adolescence par tout le clan familial.

Juillet 1914. Joseph Capestang règne sur l'Argilière, un domaine de collines fertiles de Chalosse et de landes forestières au nord de l'Adour. Son fils cadet, Adrien, rejeté par les siens, vit seul dans une petite métairie. La guerre va bouleverser cette famille et remettre à plus tard les affrontements sociaux du début du siècle entre métayers et propriétaires. L'amour de Lise, une ouvrière réfugiée du nord de la France, va faire d'Adrien un homme capable d'affronter profiteurs et spéculateurs qui mettent en péril le domaine familial. A travers ses personnages, La Palombe noire annonce les années 1920 et un monde paysan à jamais différent."

 L'infirmité d'Adrien lui a valu de vivre une jeunesse souffreteuse et d'être mis à l'écart des siens. Privé de la tendresse de sa mère, il s'est retiré sur une terre misérable appartenant à sa famille. Dans son domaine, il mène une existence fruste et pénible, à l'image des métayers qui, pourtant, le considèrent avec méfiance. Lorsque la guerre éclate, l'un de ses frères est tué sur le front; l'autre, l'aîné, grièvement blessé, en revient diminué et à demi fou. Le mari de sa soeur Agnès, un médecin onctueux et profiteur, comme lui exempté pour raisons de santé, en profite pour asseoir son influence au sein de la famille Capestang et s'approprier le plus gros des domaines. Quand il tente de faire main basse sur les possessions d'Adrien, celui-ci s'y oppose. Peu à peu, le jeune infirme, transformé par l'amour qu'il porte à sa compagne, Lise, regagne sa dignité d'homme, et affronte résolument son beau-frère, et le régisseur sans scrupules que celui-ci a intronisé dans l'Argilière. Son courage et sa détermination, le pardon dont il saura faire preuve à l'égard de ses proches, le grandiront et lui permettront de trouver sa place.