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Les Randonneurs A Saint-Tropez

Publié le 15 juillet 2009 par Olivier Walmacq

lrast

Genre : Navet pseudo-comique

Année : 2008

Durée : 100min

L'histoire : 10 ans après leur randonnée corse, Coralie, Nadine, Louis, Mathieu et Eric se retrouvent à Saint-Tropez, où Eric semble avoir, apparemment, bien refait sa vie...

La critique de ClashDoherty :

12 ans après la réussite surprise des Randonneurs, Philippe Harel remet ça, avec les mêmes acteurs (Karin Viard, Géraldine Pailhas, Benoît Poelvoorde, Vincent Elbaz, lui-même), avec Les Randonneurs A Saint-Tropez. Et là, le drame, comme on le dit si souvent sur M6.
Car si Les Randonneurs première cuvée était drôle et réussi, cette suite que personne n'attendait ni ne réclamait est un naufrage total.

Tout ce qui faisait la réussite du premier opus est ici constamment mis en échec. Les acteurs n'y croient plus, et cachetonnent pire que dans un film de Max Pécas (où là, au moins, ils savaient que le film était pourri). Le scénario est une accumulation de gags pas drôles (aah, la voiture embarquée par la fourrière...) et de quiproquos débiles et prévisibles.
Les personnages, déjà caricaturaux dans le premier film (c'était un défaut du premier film, d'ailleurs), sont insupportables. Poelvoorde, en 1996, était à l'époque une star montante du cinéma comique, mais pas encore un acteur au bout du rouleau, comme c'est le cas en 2008 (il a tellement enquillé les tournages qu'il a pété les plombs, il l'a lui-même reconnu).

Les Randonneurs A Saint-Tropez est pitoyable déjà par son titre et son affiche, qui fleurent bon les babars* comiques d'il y a 20 ans.
Ca faisait depuis 1985, en fait, et On Se Calme Et On Boît Frais A Saint-Tropez de Max Pécas, qu'on n'avait pas eu, je crois, de film comique dont le titre contenait le nom de cette charmante bourgade du sud, paradis pour les people qui se la pètent en se croyant des stars (Massimo Gargia quand il ne dort pas dans une soue, les Guetta quand ils ne sont pas à Ibiza, et le pire de tous, Bernard Montiel).

Ce film est une vraie purge, un lavement douloureux qui se prolonge durant 100 minutes. On s'emmerde encore pire qu'au barbecue de Jeanne d'Arc (1431).
Vraiment insauvable. Pourquoi Harel, qui a pourtant signé deux très bonnes comédies (Les Randonneurs, Le Vélo De Ghislain Lambert, toutes deux avec Poelvoorde d'ailleurs), s'est-il paumé à faire cette suite ?

*non, ne cherchez pas : je voulais effectivement dire 'nanars', mais cette faute de frappe est finalement assez rigolote, alors je l'ai laissée telle quelle.

Note :

merde


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