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Kimagure Orange Road (Max et Compagnie)

Publié le 15 juillet 2009 par Jibouille

M. Kasuga, un photographe professionnel, a emmenagé dans son nouvel appartement avec sa petite famille. Le jour de leur arrivée, Kyosuke rencontre une jeune fille brune, Madoka Ayukawa, dont il tombe amoureux. Plutôt réservée, la belle héroine ne dévoile rien de ses sentiments mais se laisse progressivement séduire. La situation se complique lorsque surgit la meilleure amie de Madoka, Hikaru Hiyama. Elle s’amourache de Kyosuke et contrairement à Madoka, elle n’hésite pas à le faire savoir à tout le monde. Finalement, Kyosuke, éternel indécis, n’arrive pas à faire son choix et un triangle amoureux se crée.

kimagure

Ah! Qu’il est dur d’être objectif avec ce manga. L’animé m’avait enchanté dans mon enfance et même si la lecture du manga est bien plus tardive, le fait est que cela m’a rappelé des souvenirs. Essayons quand même.

Petit rappel pour ceux qui ne connaissent que la VF: Kyosuke est Max, Madoka est Sabrina et Hikaru est Pamela

La trame est une histoire d’amour entre collégiens. De prime abord, rien de fantastique avec le sempiternel triangle amoureux qui tourne en rond tel un manège. Bon, il faut admettre que le manga n’est pas tout jeune (24 ans quand même) si bien que je serai tenté de l’excuser. Par contre, je suis d’accord pour dire que 18 tomes pour une fin évidente dès le 3ème, c’est un peu une perte du temps. Les histoires sont sympathiques mais inutiles vis à vis du scénario principal. De plus, la fin est tout sauf étonnante et un peu facile dans le sens ou le résultat arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Certes, 18 tomes d’élan, pas besoin d’en ajouter une louche dans la dernière ligne droite.

L’ajout de pouvoirs ne gâche rien mais n’ajoute rien non plus. J’ai parfois eu le sentiment qu’ils ne servaient qu’à se sortir de situations difficiles (comme être à deux endroits à la fois) car la mangaka ne développe pas ce point. On ne sait que peu de choses et les tentatives d’explications sont vite avortées. On imaginait aisément qu’il en parle au moins à Madoka et que cela donne des quiproquos ou des situations cocasses mais rien.

Les personnages sont pathétiques pour la plupart. Kyosuke mérite cent paires de baffes par tome à cause son indécision chronique. “Je l’aime mais j’aime aussi l’autre”, “je t’ai choisi mais demain, je choisirai l’autre”. C’est marrant un temps mais l’utilisation est abusive. Respect pour Madoka qui fait preuve d’une patience à toute épreuve face à ce benêt. La jeune femme est d’ailleurs le seul protagoniste digne d’intérêt pour ses nombreuses facettes, à la fois sensible et forte. Petit, j’étais amoureux d’elle car c’est le genre de femme pour lequel je craque complètement (Riez pas, j’avais même pas 10 ans) ^^Hikaru est hors compétition car elle s’imagine des choses qui n’existent pas et vit dans sa petite bulle. Je passerai sur les deux compères de Kyosuke, liés à tout jamais dans l’imbécilité, ainsi que sur les deux soeurs.

Malgré des points négatifs évidents, j’ai dévoré les 18 tomes avec grand plaisir. C’est aussi difficile pour moi que de juger Dragon Ball Z car il tient une place particulière dans mon coeur. Très franchement, j’aurai pu lui mettre la note max, tellement j’ai aimé et aime encore ce manga. Malheureusement, il n’est plus édité et j’ai eu un mal de chien à le trouver (édité autrefois dans la collection “J’ai Lu“, sponsor de tous les vieux classiques comme City Hunter).

L’anime s’arrête environ à la moitié du manga et sa fin est donc différente. Je vous mets en cadeau l’opening japonais (car le français est vraiment trop nul).

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