Et Frédéric Mittérand lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus.

"Frédéric Mittérand se rendit à la montagne des oliviers. Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. S’étant assis, il les enseignait. Alors les scribes et les pharisiens amenèrent un rappeur surpris en ayant chanté des horreurs; et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Frédéric Mittérand: Maître, Orelsan a été surpris en flagrant délit de grossierété. Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de tels rappeurs: toi donc, que dis-tu? Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de pouvoir l’accuser. Mais Frédéric Mittérand, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre lui. Et s’étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers; et Frédéric Mittérand resta seul avec le rappeur qui était là au milieu. Alors s’étant relevé, et ne voyant plus qu'Orelsan, Frédéric Mittérand lui dit: Orelsan, où sont ceux qui t’accusaient? Personne ne t’a-t-il condamné?  Il répondit: Non, Seigneur. Et Frédéric Mittérand lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus."

Petit sermon biblique revisité pour saluer les propos raffraichissants de Frédéric Mittérand sur la polémique autour de la chanson Sale Pute, ayant conduit les Francofolies a déprogrammer Orelsan: "Je trouve toute cette polémique tout à fait ridicule. Orelsan exprime le dépit amoureux, avec des termes qui ne sont pas les miens, moi je ne parle pas exactement la même langue, mais il a tout à fait le droit de l'exprimer"

Je vous remet la playlist sur les chansons évoquant des cocus violents créée à l'occasion d'un premier billet sur la polémique. Je l'ai complété par une petite perle de Brassens, se jouant merveilleusement des clichés comme lui seul sait le faire.