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Ça Valls au P.S.

Publié le 16 juillet 2009 par Jacques Chirac

Mes Chers Compatriotes,

Comme vous le savez, pendant le petit déjeuner, entre le fromage de tête et l'andouillette (mais avant le Saint Marcellin et la tarte aux pralines, qu'il faut déguster religieusement), je lis la Presse. Toute la Presse : depuis Le Pays d'entre Loire et Rhône, jusqu'au San Francisco Observer. Aujourd'hui, je vous ai trouvé un petit texte qui fleure bon la rue de Solférino et que je vous livre tel quel, avec juste quelques commentaires en bleu.

Les socialistes (qui ça ?) ont dans l'ensemble défendu mercredi (en quelle année ?) leur première secrétaire et sa réaction face aux audaces répétées de Manuel Valls... "Audaces répétées"... Ben tiens ! Il faut dire qu'avoir des idées au PS, c'est de l'audace, encore de l'audace et toujours de l'audace ! Ça ne s'était pas produit depuis 1997. Alors, jugez de leur surprise !

Laurent Fabius s'est félicité ('videmment, s'il attend que les AUTRES le félicitent...) que Martine Aubry "rappelle les uns et les autres au besoin d'unité" (ah ouais ?) et estimé qu'il "faut quand même qu'il y ait un pilote dans l'avion" (Comparaison fine et délicate, vu la propension qu'ont les Airbus et autre Iliouchines à se vautrer par les temps vacanciers qui courent... Il a été aux Comores récemment, Fafa ? lui qui a l'air buse...). Selon lui, "Au Parti socialiste il y a toujours eu une grande liberté" (d'en abuser, certainement, voir l'épisode dans les cabzingues du Conseil Général de Normandie). Mais il y a des limites à ne pas franchir" (trop tard, Laulau, trop tard !). Sodome et Comores...

Claude Bartolone (qui ?) : "Il était important que la première secrétaire Martine Aubry (Qui ? Mais qui donc ? Quand on a besoin de rappeler le nom de la PremSec', c'est moyennement bon signe), après avoir remis le Parti au travail (hi, hi, hi... Arrêtez de me faire rire comme ça !), après avoir rassemblé à nouveau les socialistes (Moouuuuaaaaahahahahihihii ! Ouille ! Vous êtes fous ! Arrêtez, ça fait mal aux zygomatiques !), y compris les amis de Ségolène Royal (Bon... ça fait pas grand monde).

Benoît Hamon, porte-parole du PS (c'est pas crevant comme boulot, vu ce qu'il reste à porter), a estimé que Manuel Valls avait "parfois franchi la ligne jaune" (celle de la chiasse qui les tient depuis les résultas électoraux ?). Selon lui, la lettre de Martine Aubry ne fait que "rappeler des règles élémentaires de vie en commun". Vi, vi, vi... "en commun" et chacun pour soi... Pour paraphraser une vieille rengaine populaire : "Où vas-tu donc Benoît, avec ta langue de bois ? Je m'en vais à Paris, foutre le souk au Parti".

Michel Rocard s'est montré plus critique. "Quand on n'est pas content, on ferme sa gueule, comme disait Chevènement, et on reste dedans ! " Mmmmouiii... Le problème est qu'aucun n'est capable de la fermer et c'est pour ça qu'ils sont "dedans" à chaque fois. Un Rocard, sinon rien !

Harlem Désert Désir, chargé de la coordination au sein du parti (qui est donc absolument nul dans son job. Si on se coordonnait au sein du PS, ça se saurait), a expliqué quant à lui que... (bon, stop ! on s'en tape ! Est-ce que je lui demande où Julien Dray achète ses montres, moi ?

Pourquoi se crever l'écu l'euro à rédiger des textes qui font pouffer, alors que ces abrutis les politiques actuels le font si bien ?

Bien à vous,

Jacques

Martine Aubry à Manuel Valls: le PS, tu l'aimes ou tu le quittes

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Et pour Ségo ? Rien ? Ils Christine la gardent ?


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