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ISRAËL : Tsahal et la machine de guerre médiatique

Publié le 17 juillet 2009 par Theatrum Belli @TheatrumBelli

"Faites entrer le général", dit-elle avec un sourire. Commandant de l'unité blindée, le "général" en question est un grand homme aux larges épaules. Le genre d'homme qui respire la virilité et le machisme.

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Il est aussi le troisième général à franchir la porte du bureau d'Avital Leibovitz, chef de l'unité de liaison de Tsahal pour la presse étrangère, ce jour-là. Plus jeune et moins décorée que son interlocuteur, Leibovitz est pourtant, le temps d'un rendez-vous, totalement aux commandes.

Fox News veut interroger un responsable de l'armée pour en savoir un peu plus sur les tenants et les aboutissants de l'opération "Plomb durci".

Leibovitz doit alors s'assurer que les journalistes entendent exactement ce que les porte-parole de Tsahal veulent communiquer.


"A chaque question qu'ils vous posent, répondez par un exemple du terrain. Décrivez ce que vous avez vu de vos propres yeux, ce que vous et vos soldats avez vécu. Soyez aussi précis que possible", enjoint-elle.

"Je n'aime pas les entendre parler de soldats qui auraient maltraité les Palestiniens [pendant l'opération], en saccageant leurs maisons, ou je ne sais quoi encore", répond le général. "Pour chaque récit comme celui-là, je peux leur en raconter deux qui prouvent précisément le contraire. Des soldats de réserve qui ont envoyé des lettres d'excuse aux familles dont les maisons ont été réquisitionnées, qui leur ont donné de l'argent ou leur ont laissé de la nourriture." Sans quitter l'homme des yeux, Leibovitz répond simplement : "C'est exactement ce qu'ils doivent entendre."

Il est alors prêt à repartir. Voilà à quoi se résume l'une des plus grandes priorités de l'armée aujourd'hui : coordonner et préparer dans les moindres détails les informations retransmises aux médias. Le rôle des porte-parole de l'armée est désormais crucial. Pour le meilleur et pour le pire...

Une communication "pro-active"

Ce qui compte, c'est avant tout le message, avait autrefois expliqué le spécialiste en communication Marshall McLuhan.

Mais, par acquit de conscience, le bureau des porte-parole de l'armée contrôle tout : le message comme les moyens de le diffuser.

L'unité de liaison pour la presse étrangère est aujourd'hui devenue la voix de l'armée israélienne pour le monde entier, transformant ainsi ce qui était autrefois considéré comme un simple détail en l'un des éléments les plus essentiels de l'arsenal militaire.

Alors que les conflits mondiaux se déroulent de plus en plus sur les écrans de la télévision et d'Internet, les membres de l'unité de liaison pour la presse étrangère sont les nouveaux soldats d'un commando très spécial.

L'équipe hautement motivée d'Avital Leibovitz compte entre autres quelques nouveaux immigrants, dont Lee Hiromoto, 26 ans, de Hawaï, diplômée de Yale, Arieh Hassit, 25 ans, diplômé de Harvard, et Aliza Landes, 26 ans, diplômée de McGill (Montréal).

Fin décembre 2008, Landes et Hiromoto avaient lancé une chaîne spéciale sur le site YouTube pour relayer qui avait diffusé les informations fournies par Tsahal, un jour seulement après le déclenchement de l'opération "Plomb durci".

Cette section du célèbre site d'échanges de vidéo allait rapidement devenir la plus consultée au monde.

Au bureau des porte-parole, toutes les idées sont les bienvenues.

Dvora, une autre nouvelle immigrante récemment recrutée par Leibovitz, a, elle, décidé de contacter l'un des plus grands reporters de guerre de sa Belgique natale en lui proposant de rencontrer quelques combattants belges de Tsahal.

L'affaire est dans le sac. Le journaliste est attendu prochainement en Israël pour filmer un documentaire destiné à plusieurs chaînes de télévision à travers l'Europe. "Nous sommes pro-actifs. Nous n'attendons plus que les gens viennent réclamer des informations. Au contraire, nous sommes nous-mêmes les instigateurs. Nous suggérons des sujets aux journalistes", raconte Leibovitz, récemment promue au rang de lieutenant-colonel.

"Puisque chaque média possède ses propres caractéristiques et ses propres centres d'intérêt, nous fournissons les informations en conséquence", poursuit-elle.

"Nous adaptons les informations et les sujets aux demandes nord-américaines, latino-américaines, européennes et asiatiques, ainsi qu'aux médias russophones, arabophones."

Alors que par le passé, les relations avec le bureau des porte-parole de Tsahal se résumaient généralement à des délais interminables et des messages incompréhensibles, souvent brouillés par le jargon militaire de leurs auteurs, l'armée vise désormais deux objectifs prioritaires : productivité et efficacité. "J'envoie des messages SMS à 400 reporters chaque jour", affirme Leibovitz.

"Si quelqu'un veut savoir combien de Kassams sont tombés en 2008, je peux le lui dire en moins de cinq minutes. Si nos lignes téléphoniques sont occupées, les journalistes peuvent aussi passer nous voir."

Après plusieurs années de service à Tel-Aviv, l'unité de liaison pour la presse étrangère a récemment été relocalisée à Jérusalem, dans les locaux de JCS (Jerusalem Capital Studios) aux côtés de toutes les grandes chaînes internationales. "Le fait de nous trouver aujourd'hui à JCS n'est pas anodin", estime Leibovitz.

"Dès que quelque chose se produit, nous pouvons réagir et briefer les correspondants plus rapidement. Ils ont moins d'efforts à faire, nous les informons tout de suite de ce que nous savons (...). Tsahal accorde beaucoup d'importance au fait que son message soit véhiculé rapidement","Pendant la guerre, je n'ai pas eu à faire beaucoup d'efforts pour parler avec des militaires et avoir leur version de l'histoire. Nous n'avons jamais eu à attendre les commentaires de l'armée israélienne, visiblement très consciente de l'importance d'un bon service de communication. Je peux vous garantir que l'armée australienne agit de manière très différente." explique Ben Knight, correspondant de la chaîne australienne ABC.

Si Tsahal se montrait autrefois plus distant, il est aujourd'hui très friand de contacts avec les médias étrangers.

"J'ai compris que si vous n'emmenez pas les journalistes sur le terrain, pour qu'ils voient les événements de leurs propres yeux, vous ne parviendrez jamais à faire passer votre message", dit Leibovitz. "Mais une fois que vous l'avez fait..."

Un exemple des effets positifs de cette politique relève de la couverture médiatique autour de la barrière de sécurité.

Peu de temps après le début de sa construction, les files interminables et la chaleur auxquelles étaient exposés les Palestiniens dominaient largement dans les reportages de terrain.

Plus récemment, les améliorations de procédure mais aussi des infrastructures ont permis de modifier la situation de manière très significative. Et le fait de révéler ces améliorations au monde entier contribue à réduire les pressions exercées sur Israël.

"Voir de ses propres yeux"

"En 2003, on ne voyait que des sujets sur les attentes insupportables aux points de passage. La situation s'est considérablement améliorée aujourd'hui.

Le système est beaucoup plus efficace. J'emmène des journalistes là-bas tout le temps et je leur dis : 'Restez ici tant que vous voulez. J'attendrai avec vous'. Alors, ils y passent deux ou trois heures et ne peuvent souvent pas croire ce qu'ils voient : il ne faut que quelques secondes pour contrôler une voiture.

Un groupe de journalistes scandinaves a attendu, une fois, pendant plusieurs heures au soleil, espérant avoir l'occasion de filmer des problèmes qui, en réalité, n'existent pas."

Et, si les relations de Tsahal avec les médias étrangers ont pu être assez houleuses par le passé, l'armée les considère aujourd'hui comme des intermédiaires indispensables. "Nous avons souvent à faire à des journalistes qui débarquent de Washington, du Zimbabwé ou de Finlande. Ils ont tellement peu de temps pour digérer la situation ici que toutes les opportunités sont bonnes pour leur montrer la réalité. Il est important qu'ils replacent certains événements dans leur contexte, et nous sommes précisément là pour ça", poursuit-elle.

Et les opportunités ne manquent visiblement pas : les progrès technologiques de l'armée, le krav maga (self-défense), le développement des chars Merkava IV, la présence accrue de femmes et de nouveaux immigrants au sein des unités combattantes, etc. sont autant de moyens pour représenter Tsahal autrement que comme une simple machine de combat.

"Nous estimons que l'armée n'a rien à cacher. Je n'emmène pas les journalistes en mission secrète, mais je n'ai aucune raison de leur dissimuler une escadrille d'avions de chasse. Par exemple, il n'y a pas très longtemps, j'ai accompagné trente correspondants sur une base de l'armée de l'air pour qu'ils puissent constater eux-mêmes les technologies appliquées sur nos F-15I et nos hélicoptères, entre autres."

L'armée accorde aussi beaucoup d'importance à l'amélioration de la qualité des photos qu'elle diffuse. Elle en fait d'ailleurs circuler de plus en plus.

De même en ce qui concerne les cartes et les plans : pendant le conflit à Gaza, Tsahal a fourni des plans très clairs aux soldats de réserve chargés d'accompagner les journalistes afin qu'ils voient de leurs yeux la réalité des attaques de roquettes dans le Néguev occidental.

Enfin, Leibovitz publie chaque matin un rapport sur la quantité d'aide humanitaire dont Israël autorise le transfert dans la bande de Gaza. Grâce à toutes ces innovations, l'armée a la sensation d'avoir parfaitement repris le contrôle de la guerre de l'information.

"Nous avons diffusé des images de Palestiniens qui postaient des lanceurs de roquettes à proximité d'écoles ou se servaient d'infrastructures civiles pour stocker leur arsenal militaire", raconte Leibovitz.

Pendant l'opération à Gaza, elle a également fait appel au personnel en dehors des services de communication susceptible de contribuer, lui aussi, à crédibiliser la position israélienne. "Il est très important que les commandants racontent leurs expériences personnelles", estime-t-elle.

Pourtant, malgré l'intervention des spécialistes, la diffusion de photos et l'envoi des messages SMS, bon nombre de médias étrangers ont préféré bouder la communication de Tsahal. "Vous savez, certains correspondants font des sujets impartiaux, mais leurs responsables en modifient ensuite le contenu. Je ne peux rien faire de plus que transmettre des informations. Je ne peux pas les forcer à les prendre en compte. Mais je ne suis pas défaitiste et je n'abandonnerai pas la bataille", assure Leibovitz.

"Quand Tsahal se tait, l'adversaire prend l'avantage"

Sans parler de défaitisme, l'ensemble des améliorations constatées sur le plan de la communication de Tsahal n'enlève rien au fait qu'un certain nombre de défis restent encore à relever.

Prenons l'exemple du porte-parole Avi Benayahou.

Lors d'une rencontre avec des journalistes étrangers, peu de temps avant Pessah, Benayahou a saisi l'occasion pour évoquer les activités terroristes du Hamas plutôt que de se concentrer sur l'occasion bénéfique d'accueillir un groupe de journalistes professionnels. Son ton aussi était plutôt surprenant.

Au lieu d'endosser son rôle de "commentateur national" - à l'image de son prédécesseur très populaire, Nahman Shaï -, il s'est donné un air de chef de propagande militaire.

Cet événement n'est qu'un exemple parmi tant d'autres qui prouvent que, de son côté, l'armée n'a pas encore tout compris non plus.

Alors que le monde entier était témoin des nombreuses privations dont étaient victimes les Gazaouïs pendant l'opération, Benayahou et ses collègues maintenaient qu'il n'y avait aucune crise humanitaire. "Bien sûr qu'il n'y a pas de crise humanitaire à Gaza !", lance Leibovitz.

"Il y a quand même une différence entre n'avoir qu'une pita à manger - ce qui est au moins quelque chose - et ne rien avoir du tout. Des camions humanitaires entrent à Gaza tous les jours."

Ce qui aurait éventuellement pu aider le camp israélien dans cette guerre des images aurait été des photos de terroristes opérant à proximité de la population civile. Photos dont disposait évidemment l'armée avant et pendant l'opération "Plomb durci", mais qu'elle a échoué à diffuser à temps.

"Je peux vous assurer que nous étions beaucoup mieux organisés que pendant la seconde guerre du Liban", affirme pourtant Leibovitz. "Pendant l'opération à Gaza, nous diffusions quatre vidéos par jour."

Mais le refus de l'armée israélienne de diffuser davantage d'informations au moment où toutes les spéculations circulaient quant au nombre de victimes, a sonné le glas de la campagne de communication de Tsahal.

Côté palestinien, le nombre de morts annoncé ne cessait de grimper - dont une majorité de civils.

Tsahal se contentait d'affirmer que la plupart des victimes avaient participé aux combats ou étaient affiliées à des groupes armés.

Puis, dans une déclaration officielle, l'armée avait, dans un second temps, avancé que le nombre total de morts était plus bas que celui annoncé par les Palestiniens. Trop tard.

Et pour expliquer ce décalage, Tsahal s'est borné à affirmer que l'identification des corps ne relevait pas de sa responsabilité. Son insistance à réfuter la position palestinienne, sans proposer de son côté de déclaration officielle, s'est finalement retournée contre Israël. Pour Leibovitz, "la guerre asymétrique que mène le Hamas n'est pas circonscrite aux rues de Gaza. Elle s'est aussi propagée dans l'univers des médias. Il s'avère que les déclarations palestiniennes sont issues de sources peu fiables (...). Nous n'avons pu établir une liste complète des victimes qu'au terme d'un processus très long d'enquête", explique-t-elle.

Quoi qu'il en soit, sans ces précieuses informations, les journalistes n'ont pas pu prendre les déclarations de Tsahal très au sérieux - même si c'est précisément ce que l'armée attendait d'eux. "Quand Tsahal se tait, l'adversaire prend l'avantage", confirme un correspondant.

De fait, tous les journalistes ne partagent pas l'enthousiasme de leur confrère australien. Selon un reporter anonyme, "le bureau des porte-parole de Tsahal fait très mal son travail". "Bien sûr", poursuit-il, "ils nous appellent et nous proposent de parler avec certains responsables. Mais quand il s'agit d'évoquer l'usage du phosphore blanc ou des accusations de crimes de guerre, c'est le silence radio."


De l'importance de la réactivité

En effet, la communication de l'armée sur les résultats de ses enquêtes internes constitue un autre point noir au tableau. "Je ne dis pas que Tsahal est blanc comme neige, que nous ne faisons jamais d'erreurs. Mais quand il y en a, nous les reconnaissons. Nous en tirons les leçons et faisons en sorte que les choses s'améliorent", ajoute Leibovitz. "Eh bien, c'est un problème qu'ils soient eux-mêmes responsables de leurs propres investigations internes. Il semblerait qu'ils ne se sentent jamais coupables de rien", répond un correspondant.

Cette perception a beau être loin de la réalité, le fait que certains la prennent particulièrement au sérieux en fait un nouveau défi à relever pour Tsahal. Les controverses issues d'éventuels crimes de guerre imputés à l'armée - accusations soulevées au sein même des rangs militaires - illustre précisément ce point.

Quelques semaines après la fin des combats, deux soldats avaient déclaré que certains de leurs camarades avaient abattu des femmes non armées à Gaza. Il a fallu plusieurs jours d'enquête avant que l'armée ne contredise ces informations.

Mais il était déjà trop tard et le mal était fait : les accusations ont miné l'image d'un corps dont les principes moraux sont l'une des plus grandes fiertés.

Un autre journaliste se plaint, par ailleurs, du fait que l'accès aux hauts responsables militaires soit particulièrement difficile : "Lorsque nous pouvons finalement les rencontrer, ils ne disent rien de particulier ou alors leurs révélations ne valent rien parce qu'ils nous interdisent de révéler leur identité." Un autre correspondant se contente de qualifier le comportement de Tsahal d'"amateur".

"Nous comprenons que l'armée limite l'accès à certaines informations pour des raisons de sécurité, mais ce n'est pas toujours le seul problème. Ils sont très souvent hostiles quand nous les contactons ou agissent de manière à nous faire comprendre que nous sommes le cadet de leurs soucis."

"Je travaille pour l'armée israélienne, pas pour les médias", répond Leibovitz. Effectivement, le bureau des porte-parole de Tsahal est avant tout chargé d'œuvrer dans son propre intérêt. Et ces intérêts viennent parfois contredire ceux des journalistes. "Nous devons expliquer en quoi nous avons raison, pourquoi nous nous battons", ajoute Leibovitz avec conviction.

"Et cela dans un contexte où le monde entier nous imagine comme une force toute puissante en guerre contre des faibles. Ce n'est, certes, pas facile mais nous faisons de notre mieux. Et, je vous promets que nous ne ferons que nous améliorer."

Source du texte : JERUSALEM POST


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LES COMMENTAIRES (1)

Par abu jahl
posté le 05 juin à 17:02
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Je vous écris ce message pour vous signaler l’existence du site

www.islam-documents.org.

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C'est une petite équipe d'universitaires qui s'en est chargé. Une nouvelle version est enfin disponible , revue et augmentée. Elle compte 2700 pages mars 2008. Nous ferons une version encore améliorée tous les ans.

ça y est : la version 2009 d’islam-documents.org est enfin disponible: 3700 pages et 3 ans de travail. bonne lecture et bon courage!

N’ayez pas peur. Allez voir. Et ne vous voilez pas la face! Il ne peut y avoir de dialogue que par la transparence et l’honnêteté. IDO est actuellement l’un des très rares moyens d’accéder à une documentation rarement éditée en langue occidentale, et considérée comme une référence « authentique » dans le monde musulman.

Portez vous bien.

PS: 8 courts extraits, comme il y en a des centaines, parmi les textes les plus incontestés de la Sunna, et que tous les “savants de l’islam” connaissent: (Muslim, Sahih 1/200). (L’envoyé d’Allah a dit): J’ai reçu l’ordre de combattre les hommes jusqu’à ce qu’ils disent: point de dieu sinon Allah. (Dawud , Hadith 19/2996).
Récit de Muhayyisa.
L’envoyé d'Allah a dit:
-Si vous remportez une victoire sur les Juifs , tuez-les.
 (Muslim, Sahih 2/ 510)Abdullah ibn Omar a dit : 
- Je suis allé sur le toit de ma soeur Hafsa et j'ai vu le messager d'Allah faire ses besoins face à la Syrie, orienté de dos à la qibla. (Bukhari, Sahih 54/464) 
Le prophète a dit : 
- J'ai regardé le paradis et j'ai trouvé que les pauvres gens formaient la majorité des habitants ; j'ai regardé en enfer et j'ai vu que la majorité des habitants étaient des femmes. Bukhari, Sahih 78/90, 2).
Jundab a dit: tandis que le prophète marchait, il heurta une pierre, tomba et son doigt s’étant mis à saigner, il dit:
’Tu n’es , ô mon doigt, qu’un doigt couvert d’un peu de sang!
Car tu n’as pas souffert dans la voie d’Allah’. (Muslim , Sahih 37/ 6666). L'apôtre d'Allah a dit : Aucun musulman ne mourra sans qu'Allah n'admette à sa place un Juif ou un chrétien dans le feu de l'enfer. (Muslim , Sahih 42/ 7135) 
Le messager d'Allah a dit : 
- Un groupe des Banu Israël était perdu. Je ne sais pas ce qui leur est arrivé , mais je pense qu'ils se sont transformés en rats. 
 (Bukhari, Sahih 62/132).
Aucun d'entre vous ne devra fouetter sa femme comme il fouette un esclave et ensuite avoir des rapports sexuels avec elle dans le reste de la journée (Bukhari, Sahih 52/12)
Le prophète a dit:
-Le témoignage d’une femme n’est-il pas la moitié du témoignage d’un homme?
-Certes oui, répondirent-elles.
-Cela, reprit-il, tient à l’infériorité de leur intelligence.

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