Magazine

Libérer le squelette

Publié le 21 juillet 2009 par Lartiste

Avant d’acquérir notre demeure, mon conjoint et moi avions évaluer son potentiel pour rehausser son cachet ancestrale. Nous voulions faire ressortir les boiseries, ce qui était possible puisqu’elles n’avaient pas été ôter.

À l’étage, on pouvait se déambuler sur un “magnifique” couvre-plancher en vinyle gris et blanc, collé sur un contre-plaqué. Je me retrouve alors à quatre pattes dans un garde-robe pour découvrir ce qui se cachait dessous. Les yeux tout brillant, je regarde l’Homme et lui fait signe avec mes mains en lui mimant une largeur d’environ 30 centimètres.

Le plancher d’origine avait été étouffé par des gens avec un goût douteux. nous n’avions même pas besoin de discuter ensemble, c’était déjà certain que nous allions libérer les belles planches de cèdre de cette horreur.

En me relevant, j’aperçois une trappe au plafond, curieuse comme je suis, je voulais y jeter un coup d’œil. Hoooo !! Comme je le souhaitais, de magnifiques poutres criaient à l’aide pour respirer !

À ce moment, Monsieur n’était pas certain de vouloir entreprendre cette mise à nu du squelette de toit. Je me souviens d’avoir négocier longtemps pour tenter de le convaincre. La journée ou il a laissé une ouverture, je n’ai pas pris de chance pour qu’il change d’idée, j’ai entrepris l’arrachage du gypse lorsqu’il était au boulot ;)


Le gypse était posé sur de vieilles planches qui étaient posées avec de vieux clous carrés sur les poutres.

Je commence à enlever une planche, et là… en une fraction de seconde, je me retrouve ensevelie sous un épais nuage de mousse isolante, de poussière accumulée avec les années, de toiles d’araignées et de mouches mortes. C’était vraiment dégueulasse….

Lorsque les planches fût enlevées, la mousse sortie, la poussière tombée, et la structure du toit libérée, nous ne regrettions rien du tout. Avant, c’était écrasant et là, c’était au delà de ce qu’on aurait imaginer!

Je crois que lorsque l’on entreprend un projet, il ne faut pas hésiter à foncer car les “On aurait donc dû “, ça empêche de savourer pleinement le tout!

anecdote: Lorsque nous avons enlever le gypse sur les murs, ma nièce qui avait 4 ans à l’époque, c’est mise à pleurer car c’est tout ce qu’elle aimait de cette maison !!!


Retour à La Une de Logo Paperblog