Magazine

Nina forever par Orange Mécanique

Publié le 28 juillet 2009 par Orange Mecanique & Lady Penelope

Nina forever par Orange Mécanique

Aujourd'hui pas trop de blah-blah, mais trois vidéos, illustrant l'histoire et la modernité d'une chanson, rendant hommage à sa chanteuse.
Au même titre que certains films cultes vus 106 fois, certaines musiques sont écoutées 345 987 fois, car une seule note est pleine de souvenirs. Pour ma part, je n'arriverai pas à toutes les citer et faire un classement, il doit en exister des centaines ou même des milliers qui perdureront dans ma discothèque, chacune correspondant à une époque de ma vie. Mais en cette période estivale, une se détache, je ne sais pourquoi j'ai à nouveau envie de la "passer" en boucle. Sûrement la trouvant parfaite, et me demandant à chaque fois pourquoi je ne suis pas née avec le même organe que son interprète. (Ce qui n'est pas un évènement isolé, il y a quelques semaines, en écoutant Paint it black, je regrettais de ne pas être une rock star, j'aurais voulu être Mick Jagger !).
Il s'agit de Sinnerman de Nina Simone.
Extrait de son album Pastel Blues sorti en 1965, ce titre dure plus de 10 minutes. Un vrai moment de musique, de bonheur, un bijou ! Sa voix de velours est profonde, émouvante plus que jamais. La diva du jazz et du blues rentre totalement en transe.


Il servira de B.O. à une dizaine de films, emblématique de L'affaire Thomas Crown (le remake) en 1999, et de musique de fin de l'hypnotique Inland Empire de l'inspiré David Lynch.
Samplé plusieurs fois, Kanye West et Timbaland entre autres, mais surtout deux versions très connues, la première par Felix da Housecat, ouvrant une scène de boîte de nuit dans Miami Vice de Michael Mann.


La deuxième plus que samplée, sacralisée en 2006 par Abd al Malik avec son scotchant Gibraltar.


Vous devez maintenant vous procurer absolument un Best Of, c'est le minimum, et laissez-vous tenter par Pastel Blues, emprunt du génie et de la force de la grande Nina.
De mon côté, ayant ce morceau dans mon Ipod, je penserai à elle en passant dans les Bouches-du-Rhône pendant mes vacances, où elle s'est éteinte en 2003.

Nina forever par Orange Mécanique


Retour à La Une de Logo Paperblog