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Et si je devais me taper une pute ?

Publié le 30 juillet 2009 par Mry

Image 2 Et si je devais me taper une pute est la question à laquelle je suis parvenu hier soir avec un pote.

Imaginez, la chose. Plus aucune femme gratuite (oui, je sais, les femmes ne se donnent jamais gratuitement), il faut payer pour baiser. Un comble. Bon, imaginez un peu la chose. Il faut payer. Voire, il faut payer pour réaliser un fantasme inavouable à sa femme ou techniquement comparable. Voire, payer parce qu'on est tellement moche, ou vieux, ou dépressif, ou les trois. Bon, postulat de départ, il faut payer pour baiser.

Quelle pute choisir ?... A une époque, alors que je travaillais en parallèle de mes études dans un hôtel d'une place parisienne, j'avais comme mission de satisfaire les besoins d'une certaine catégorie de client. Un jour, un VIP me demanda '"un troisième oreiller". En termes polis, cela veut dire : "une pute". Sur le moment, non encore affranchis, j'ai souris et lui ai dit que j'allais revenir vers lui (oui, c'est ce qu'on m'avait appris à dire pour être aimable quand on ne comprenait pas). Renseignement pris, je suis revenu vers le monsieur pour lui demander ses préférences... Cela a fusé : "Rousse, 1,75m, moins de 55 kilos, 90C minimum, jolie si possible, sans tabou". Et là. J'ai encore souris. Oui, à l'époque, je souriais beaucoup. Avec le Concierge, j'ai appris à trouver ce genre de petits bonheurs qu'esseulé dans une grande ville un homme cherche parfois à avoir. Nous avons trouvé la dame que j'ai du accompagner jusqu'au monsieur. Elle eut le temps de me donner son numéro de téléphone que j'ai utilisé pour l'anniversaire surprise d'un pote (oui, oui).

Donc une pute. Oui, parce que tant qu'à payer, autant choisir une femme qui a les seins qui regardent la Lune et qui est mince et ferme de partout, donc jeune.

Pourtant, il existe aussi des vieilles putes. Fripées, les seins qui tombent, la fesse molle (cruel destin que celui d'une femme), la bouche peu travailleuse avec option dentier et tellement limée que même Rocco il ne touche plus les bords, même du coté le moins glissant... faut bien qu'elles trouvent des clients...les vielles putes. Le client fait alors un "don de soi"... ou satisfait sa gérontophilie.

Alors, on paye pour son égo (enfin un peu plus bas) ou par considérations humanitaires (vieilles, sans papiers, ...). C'est vrai quoi, on peut tirer un coup et rendre service !...

Mais la question reste entière. Si j'avais à payer un service gratuit (c'est vrai que bien amené tout peut être envisagé avec une femme), je serais vraiment le dernier des cons.


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