Magazine High tech

IPhone fun stories

Publié le 03 août 2009 par Doespirito @Doespirito

Sand-iphone Et voilà, ça devait arriver. Il fait beau, les vacances se passent bien, la mer est belle. Et paf, la cata. Vous avez perdu votre i-Phone, Nokia N95, Blackberry, autre, rayez la mention inutile. C'est affreux, vous êtes très mal. Que faire, où courir ? Vous pouvez toujours mettre un message sur twitter, comme je l'ai raconté ici. Mais c'est quand même assez aléatoire. Surtout en ce moment : Twitter et Facebook ressemblent un peu à la place de la Concorde en août. Comme réagir dans ces cas-là ? Je vous fais part ici de quelques situations vécues. Ça vaut ce que ça vaut, mais de toutes façons, l'essentiel est de ne pas s'énerver.

Version «J’ai de la chance». C’est une amie qui m’a raconté ça. Elle part en vacances avec ses enfants et oublie son iPhone dans le tacot pour Orly. Elle s’en rend compte au moment de donner son passeport. Elle appelle son numéro grâce à un passager compatissant. Le téléphone sonne dans le taxi, et c’est un client qui répond. Le taxi, qui file vers Gare de Lyon, propose de lui ramener dès qu’il a fini sa course. 5 minutes avant l’heure limite d’embarquement, il arrive devant l’aéroport et lui redonne son précieux objet. Il demande 25 €, bien moins que le prix de la course depuis Paris. Cette veine de cocu lui donne des soupçons. Elle appelle immédiatement son mari…

Patate
Version «Toy story» : l’iPhone est bien là, mais pas du tout dans le taxi, car vous l’avez laissé tomber dans le panier de jouets des enfants. Du coup, ce faux-derche se planque car il est en pleine partie carrée avec Ken, Barbie et M. Patate. L’écran projette un film porno pris sur youtube. Comme il est sur vibreur quand vous l’appelez depuis un fixe, pour le localiser, Barbie a un orgasme multiple. M. Patate la bâillonne tant bien que mal avec ses gants amovibles. Ken, dont la virilité est défaillante à cet instant, siffle entre ses dents : «Comme un fait exprès, juste au moment où j’allais venir…». Barbie chuchote, à travers les gants de M. Patate, avec un drôle de sourire et les yeux dans le vague : «Laissez, ils vont rappeler».

Version «Je me fais un film» : Echangé contre trois biftons usagés et un ticket restaurant devant chez Tati, sous le métro aérien de Barbès, mon iPhone chéri est déjà dans les grosses mains graisseuses du receleur, qui l’a débloqué en deux temps trois mouvements et qui manipule le châssis de ce bijou nickelé et acidulé avec ses doigts plein de sueur. L’argent lui-même a déjà servi à payer une passe dans un hôtel sordide de la rue Saint-Lazare. Non seulement, c’est mort. Mais en plus, mon iPhone finance la traite des blanches.

Le-sac-de-Marie
Version «Je suis bordélique»

J’ai assisté à ça avec une autre amie, Isabelle. Elle perd son iPhone, tout ça. J’assiste au spectacle pittoresque d’une femme qui vide et revide son sac devant moi, le renverse, le retourne, le secoue, le remplit à nouveau en détaillant chaque objet. Ça prend des plombes. Se succèdent les choses les plus diverses, du rouge à lèvres hors d’usage au bon de réduction («La date dépassée, mais je le garde, on sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher…») pour un massage chez Nuxe, en passant par des tas de cartes de visites, trois kilos de clés, un mini-vélo, une chaine d’arpenteur, un mètre de boudin... Une contenance genre M. Patate qui part en voyage. Bon, je déconne, mais à peine. Tout à coup, un sourire angélique illumine son visage poupin et renfrogné. Elle pense au taxi qu’elle a pris quelques heures auparavant. On appelle le standard, qui nous passe les objets trouvés de G7 (je voudrais bien voir ce service, un jour. Ça doit vaguement ressembler au sac d’Isabelle). Comme elle ne se rappelle ni du numéro du taxi, ni de la voiture, ni de l’heure, ni de rien du tout, d’ailleurs, on lui propose gentiment de rappeler quand la mémoire lui sera revenue. Elle me demande d’appeler les flics, les pompiers, SOS Médecins, le Samu, une copine qui connait l’ami de l’attaché de presse stagiaire d'Olivia Ruiz… Mon forfait vient d’exploser quand soudain, une sonnerie grotesque genre «Ploum ploum tralala tsoin tsoin» retentit dans la DOUBLURE de son sac. La suite est plus confuse. Je crois que j’ai dû essayer de l’étrangler. ..

Illustrations : Iphone/Apple, Toy Story trailer/Pixar, Le sac de Carole in “Blog de Sandra dans tous ses états”


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Doespirito 925 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte