Sissi Impératrice

Genre : Romance pour nunuches

Année : 1956

Durée : 105min

L'histoire : Sissi et François-Joseph se sont mariés, et Sissi est donc devenue impératrice d'Autriche. Mais la jeune impératrice a des problèmes avec l'étiquette...

La critique de ClashDoherty :

Gaufre à la viennoise, volume 2. Toujours aussi kitsch, toujours aussi daté, toujours aussi nunuche, Sissi Impératrice est le second volet de la trilogie.
Réalisé par Ernst Marischka et interprété par Romy Schneider, Karlheinz Böhm, Magda Schneider, Gustav Knuth et Uta Franz, le film est rigoureusement interdit aux anti-romances à trois euro soixante-douze. Si Romy Schneider est ravissante, resplendissante dans un rôle pourtant plus proche de la tarte aux mirabelles que de la réalité des faits (Elisabeth d'Autriche, alias Sissi, a vraiment existé), le reste du film est aussi niais qu'une chanson de Corbier période Club Dorothée.

Non, mais vraiment, vous arrivez à regarder ce film (et les deux autres) sans sourciller, vous ? Archi-diffusés, ces Angélique autrichiens et d'avant l'heure sont aussi chiants et ridicules qu'un solo de trompette interprété par le cul de Patrick Sébastien.
Dire que les Sissi ont vieilli serait être encore loin de la vérité, et ce second épisode parvient à faire encore plus tartignolle que le premier.
Pour l'exemple, Karlheinz Böhm est aussi expressif qu'une planche à pain achetée à la Foir'Fouille de Palavas-les-Flots un 24 avril. Il joue l'empereur, mais semble vraiment en trop dans le décor.

Alors que reste-t-il à se carrer dans l'oigne, concernant Sissi Impératrice ? De beaux décors (superbes lacs de Bavière, palais impérial de Schönbrunn, le beau Danube bleu), et une musique classique (Haendel, Johann Strauss) assez intemporelle, pour coller avec un spectacle pseudo-romantique et nunuchard. C'est peu. Mais alors, peu !

Note : 01/20