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Abyss {The Abyss}

Par Missacacia
Abyss {The Abyss}
Film de James Cameron (1989)
Avec Ed Harris, Mary Elizabeth Mastrantonio, Michael Biehn, Leo Burmester, Todd Graff, John Bedford Lloyd, J.C. Quinn, Kimberly Scott, Captain Kidd Brewer Jr...

Malgré l'opposition de Bud Brigman, commandant de la plate-forme de forage Deepcore, les dirigeants de la société Benthic Petroleum acceptent de prêter Deepcore à la marine américaine afin de sauver le sous-marin nucléaire "Montana" immobilise sur le rebord de la faille Caiman, un abysse de plus huit mille mètres de profondeur...
Abyss est un film que j'ai découvert ado, que j'ai vu et revu en vhs à l'époque, et surtout en version longue... C'est l'un de mes films cultes, il y en a peu tout compte fait qui ont vraiment une place dans mon cœur, encore aujourd'hui. Certains vieillissent mal, et d'autres perdent de leur saveur. Celui-là me plait d'un bout à l'autre, pour plusieurs choses.
Film fantastique, c'est l'époque de la guerre froide. Abyss pourrait d'ailleurs avoir des allures de film écologique où le message des petits êtres des fonds sous-marins serait de préserver les océans intacts. 1989 est une année en pleine tension politique, la peur des Russes et de leur puissance croissante s'intègre jusque dans cette histoire, les visiteurs lumineux étant confondus avec eux. C'est aussi un grand film romantique avec le couple Lindsey/Bud. Dès les premières scènes, j'ai aimé voir leurs querelles, leurs répliques piquantes, Bud qui balance sa bague dans les wc, pour tout de suite la récupérer. C'est certain, ils s'aiment, et cette histoire au fin fond des océans va les rapprocher pour toujours. J'adore plus que tout cette scène quand Bud s'emporte après Lindsey, qui ne respire plus... :
Bud : Goddamn it, you bitch!
You never backed away from anything in your life!
Now fight! FIGHT!
Et même si le film fait presque 3 heures, le plaisir est toujours là, la rencontre très poétique de ces êtres océaniques, la tension prenante des fonds sous-marins, la mission de Bud pour récupérer l'ogive programmée par un Michael Biehn au système nerveux défaillant. Les 25 minutes supplémentaires à la version cinéma sont d'après moi indispensables, le film perdant tout son sens sans. Et puis il y a les effets spéciaux, un peu vieillot de nos jours, mais cette immense vague m'impressionne toujours autant (si cette scène ne vous dit rien, jetez-vous sur la version longue...). La musique d'Alan Silvestri apporte une ambiance concordant parfaitement avec les profondeurs avec ses silences et la magie qu'il faut pour les scènes de rencontres avec les visiteurs. Bref vous l'aurez compris, Abyss fait partie de mes plus grands plaisirs de cinéma et qui a fait que j'ai suivi avec attention ensuite la carrière d'Ed Harris, et celle de James Cameron. Son prochain film Avatar, fait partie de mes attentes, j'espère ne pas être déçue... Pour Abyss c'est un 6/6, cela ne peut être autrement.

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