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Yamina benguigui censuree pour "le plafond de verre" son documentaire.

Publié le 06 octobre 2007 par Menye Alain
YAMINA BENGUIGUI CENSUREE POUR
La France continue dans son racisme insidieux caractérisé par une politique de l'autruche. Elle refuse de voir les réalités en face et semble poursuivre sa cadence infernale d'aveuglement ridiculement voulu.
Yamina Benguigui est écrivain, réalisatrice et productrice. Elle a reçu en 2003 le Prix de la Paix pour son oeuvre littéraire, essentiellement centrée sur les générations issues de l'immigration.
Son film-documentaire, le plafond de verre/Les défricheurs, a été présenté en 2005 au Festival des Libertés de Bruxelles et au Festival International du Film Francophone de Namur.
La vie d'un film se poursuit généralement en DVD mais, ce film est victime d'une omerta sans nom. Il dénonce notamment les chiffres qui démontrent que ceux qui restent au bord de la route, malgré des cursus parfois brillants, sont les Noirs et les Arabes, éliminés simplement à cause de la consonance de leur nom.
Or, une charte de la diversité a été signée le vendredi 22 octobre 2004 par 35 chefs d'entreprise, s'engageant ainsi à ouvrir au métissage le recrutement de leur personnel. Résultat des courses: de la poudre aux yeux.

Produit en partie par PPR, ce film, ironie du sort, n'a été projecté que dans deux débats dans 2 FNAC sur 75, suivi d'un débat. Incroyable non ? Et, depuis, plus rien. Projection dans une seule salle en France, le DVD est attendu depuis...2 ans. Excusez du peu ! Pourtant, la sincérité des personnages est sans bavure. Injustice quand tu nous tiens ! Cerise sur le gâteau, la plupart des magasins FNAC ne sont même pas au courant de l'existence de ce film...
L'égalité des chances, l'ascension sociale ne sont que des mots dans nos maux sociétaux.
L'expression "le plafond de verre" désigne l'ensemble des pratiques sociales et des lois non écrites qui s'opposent à l'égalité des individus. C'est le cas en France avec la négrophobie et l'arabophobie qui filent à la vitesse du "monospace" de Lewis Hamilton.

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[Doc]Racisme-Le Plafond de verre
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LES COMMENTAIRES (2)

Par sos ijustice commissariat des ulis
posté le 13 septembre à 22:10
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je suis français mais je m'appelle driss mon voisin est français plus que ça il a un nom français G... UN CONFLIT DE VOISINAGE probleme de parking la police arrive 3 voiture
ils lui disent bonjours on appllon par son prenom - policié au français de souche : c'est lui driss - le français de souch (g) oui lui - le policieé alleé haup il lui fais les menoté driss a passé au commissariat traté comme un créminelle lui qui a travaillé 15 ans au servioce de la nation française jamais il a connu le service de police jamais un point n'a etais retiré de son permis de conduite il s'est trouveé en garde a vue son rien mangé car dris par son hasard fait le ramadan la repture danbs le commissariat chose qui a pousé les policié afaire pression sur lui en fin de compte : il apassé 24 heurs en garde avue il etait obligé de signé un papier qui ne sais pas ce qu'est ecris driss de mere française de souch ne sait pas lire ni ecrire car il a grandis jusqu'a l'age de 14 au maroc nous vous prions de nous aidé a faire face a cette cas il vis mal il m'a parlé du suicide
une garde avue pour un coup de tete de voisinage vous alleé voire si vous penché sur ce sujet un vrais coup monté par piece par piece aide nous au moins seraient au courant de cette cas pour un journaliste ou une association qui veut nous parlé voici notre email:[email protected] merci

Par lawaella 7
posté le 21 février à 13:03
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Je suis une française d'origine ivoirienne, titulaire d'un Master de sciences politiques, Master de gestion des ressources humaines et d'un diplôme supérieur en cours de préparation. Pourquoi ai-je choisi à 44 ans de reprendre des études? J'ai postulé pendant 5-6 ans dans le domaine de la gestion des ressources humaines sans réussir à avoir des entretiens face à face qui peut être m'auraient donné la chance de montrer ce que je suis, mon savoir faire à mettre au service de l'entreprise. Autour de moi, je connais beaucoup de français d'origine africaine qui sont sur-qualifiés, sur- diplômés et qui ne trouvant rien dans leur domaine de formation se sont repliés vers des postes de niveau inférieur. Beaucoup de call center recrutent des français d'origine africaine pour occuper des postes de chargés de clientèle rémunérés très faiblement. Dans ces centres d'appel l' évolution fonctionnelle vers des postes de cadre moyen, cadre supérieur est quasiment impossible. Il y a certes quelques exceptions mais dans l'ensemble l'ascenseur social est en panne pour ces français d'origine africaine et restent coincés à un niveau très bas. Dèjà les salaires entre les hommes et les femmes de couleur blanche sont inégaux alors que dire des salaires des femmes françaises d'origine africaine? Les hommes et les femmes politiques ainsi que bon nombre de "français de souche" pratiquent la politique de l'autruche, se voilant la face et certains même minimisent cette question. D'autres le nient en retorquant que les personnes obèses, les handicapés rencontrent aussi des difficultés pour trouver un emploi. L'intégration des français d'origine africaine est un enjeu à relever aussi bien par les hommes et femmes politiques qui gouvernent la France que par celles et ceux qui se trouvent confontés à ce dilemne. Je dirai que l'intégration sociale et professionnel de ces français doit être une cause nationale, un enjeu pour tous comme l'est la solidarité envers les personnes âgées, les personnes démunies financièrement. Réduire ou la chasse aux clandestins, aux immigrés d'origine africaine semble être un des axes d'action du gouvernement actuel ceci afin de flatter l'électorat de Jean Marie Lepen ainsi que d'une droite sans être lepéniste qui a peur d'être envahie par toute la misère du monde. Pour les français (es)d'origine africaine qui ne trouvent pas un emploi, il leur est reproché de ne pas être qualifiés ou pas suffisamment qualifiés pour occuper certains postes. Mais là ou le bâs blesse, c'est qu'il y a beaucoup de diplômés BAC+3 voire plus qui ne trouvent pas d'emploi et qui souffrent en silence. Parmi eux, d'autres ont choisi de ne pas brûler de voitures, ne pas s'attaquer, ne pas détruire des biens publics. Ils ont choisi de se battre en silence. Mais ces diplômés qui n'ont pas choisi la voie de la violence pour exprimer leur souffrance, leur désarroi, constituent aussi des viviers de compétences qui ne peuvent se développer, ni s'épanouir, ni se parfaire, ni perfectionner à défaut d'être recrutés (ées), à défaut de leur donner la chance, l'opportunité de montrer ce qu'elles ou ils valent. Ce n'est pas se morfondre dans une attitude de victime que de relever ce constat. Au regard du nombre d'actifs français, d'entreprises en France, je mets quiconque au défi de trouver dans toute cette France au sein des entreprises, des banques, des télévisons de chaines privées et publiques le nombre de français d'origine africaine occupant des postes de directeurs généraux, PDG, des directeurs ou directrices des ressources humaines, des responsables de recrutement, des cadres moyens, des cadres supérieurs? La France compte pléthore de diplômés français d'origine africaine. Mais quel emploi trouvent-ils à exercer, qu'est-ce qui leur est réservé? La frilosité des entreprises, des banques, du milieu du cinéma, de la télévision, du monde politique à intégrer ces français d'origine africaine est dangereuse pour notre société française et le signe d'un malaise chronique. Bon nombre d'entreprises française, par leur frilosité, leurs préjugés se coupent d'une bonne partie du vivier de ces compétences. Il y a certes Zidane, Thierry Henry, Tsonga, Yannick Noah, Rama Yade, Rachida Dati, Fadela Amara mais qu'en est-il des autres personnes françaises d'origine africaine qui ne sont pas connues? Tordre le coup des préjugés et résoudre la question de l'intégration des français d'origine africaine notamment les diplômés est un travail de longue haleine. Ce travail d'intégration social et prfessionnel doit être réalisé à tous les niveaux aussi bien dans le domaine du cinéma, des entreprises, de la politique. Je dis bravo à Yamina Benguigui de s'être ainsi engagée et je l'encourage à perséverer, à continuer ce combat. Malgré la censure qui vise à taire, empêcher le réveil des consciences françaises concernant cette question, il ne faut pas baisser les bras. Bien au contraire, il faut continuer à se battre, à en parler. Le racisme aux Etats Unis n'a pas été totalement réglé malgré les avancées obtenues grâce à Martin Luther King. Il ne sera pas résolu totalement même si ce démocrate métis, Barak Obama devient le premier président des États Unis "noir" même s'il n'est pas que noir puisqu'il a 50% de sang noir et 50 % autres sont blancs. La chute de l'apartheid et l'arrivée des présidents noirs sud africains Nelson Mandela et Thabo Mbeki n'ont pas solutionné la question du racisme et de l'intégration sociale et professionnelle des communautés non blanches (c'est ainsi qu'on qualifiait du temps de l'apartheid). En ce qui me concerne, ayant épousé un "français de souche", j'ai sensibilisé mon mari et quelques membres de sa famille à cette question de l'intégration des français d'origine africaine et je perçois quelques progrès car certains préjugés ont disparu mais d'autres persistent. Je dis un bravo à Yamina Benguigui et l'encourage à perséverer car son engagement, ses films et notamment son film documentaire "plafond de verre" que je n'ai pas encore vu, à mon avis, est le porte parole de ceux qui subissent cette injustice, qui en souffrent et restent muets. Ce film documentaire en lui-même est la voix, le porte parole des inconnus français d'origine africaine qui ne sont pas embauchés parce qu'ils n'ont pas de réseaux, n'ont pas ds cercles d'amis influents, n'ont pas de piston, ne savent à quelle porte frapper pour dire leur souffrance, leur amertume, leur ras le bol. Ce sont des diplômés(ées) français (es) qui bien que vivants(es) sont entrain de mourir parce qu'ils(elles) ne sont pas employés (ées) à leur juste valeur, leur talent et savoir-faire ne peuvent être développés faute d'être testés, expérimentés. Comment ces diplômés(ées) peuvent-ils (elles) avoir de l'expérience si on ne leur donne pas la chance, l'opportunité de montrer ce qu'ils (elles) valent? Vouloir résoudre ce dilemne en votant une loi ne sera pas la réponse concrète pour en finir car le racisme est subtile, insidueux. Celui ou celle qui a ces préjugés et qui décide de les taire est la seule personne à le savoir alors comment peut-on combattre efficacement sans contrainte légale? La loi sur la parité en matière politique n'a pas permis une réelle représentation homme -femme à l'assemblée nationale, au sénat. Combien de femmes au total à l'assemblée natioanle, au sénat? Pour les élections municipales, la loi sur le respect de la parité a dû être une véritable contrainte. J'en veux pour preuve, la liste sur laquelle je figure en tant que candidate au poste d'adjointe aux affaires sociales si je suis élue, qui a rencontré beaucoup de difficultés pour avoir le nombre légal de candidats parce qu'il manquait un certain nombre de femmes permettant que la parité homme/femme soit respectée. Mon propos ici, n'est pas non plus de dire de supprimer cette loi. Le débat n'est pas tant la question de la partité mais plutôt l'attitude non républicaine ni démocratique de beaucoup d'hommes et de partis politiques frileux, laissant peu de place au sexe féminin pour s'exprimer. Les hommes politiques doivent jouer le jeu du respect des règles démocratiques et accorder la place aux femmes en nombre égal afin d'être élues et non faire une parade ou contourner en les faisant juste figurer pour pouvoir atteindre le quota mais sans une réelle volonté de les intégrer, de les voir occuper un poste. Intégrer la mixité dans les banques, les entreprises, à l'assemblée nationale, au sénat, à la télévision est un enjeu et une politique d'intégration à relever. Il y va de l'avenir de la France en matière socio-économique, professionnelle et culturelle. Les répercussions sont nombreuses. La France a un visage pluriel et je veux pouvoir regarder, scruter ce visage en allumant la télé, en voyant les sénateurs, sénatrices, les parlementaires, les patrons des banques, des entreprises de taille moyenne comme de grande taille. La route de l'intégration des français d'origine africaine est et sera longue. C'est et sera le cas aux Etats Unis, en Afrique du Sud, pour les Aborigènes d'Australie, pour l'Inde. Après le chemin emprunté par Martin Luther King, Ghandi d'autres chemins restent à être explorés pour apporter des solutions concrètes à celles et ceux qui sont marginalisés, déconsidérés en raison de leur origine. Être lucide face à ce dilemne et en parler ce n'est pas se complaire dans le rôle de l'éternelle victime, en parler c'est faire prendre conscience, c'est vivre, c'est espérer et faire barrage à l'oubli, au déni, à la mort mentale, à l'indifférence. Je n'ai certes pas vu ce film documentaire mais je pense que les parlementaires, les sénateurs, les membres du gouvernement doivent le voir et particulièrement le ministère de l'éducation nationale et intégrer dans le cursus scolaire dans un souci pédagogique et réveiller les consciences pour que de telles injustices cessent, de telles injustices soient connues dès le bas âge afin d'être enrayées une fois que ces enfants aient pris conscience et que lorsqu'ils deviendrons adultes, ils n'auront de cesse de lutter contre.

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