Magazine Cinéma

Le Battant

Publié le 11 août 2009 par Olivier Walmacq

LB

Genre : Polar delonesque

Année : 1983

Durée : 120min

L'histoire : Après 8 ans de prison pour vol de diamants, Darnay est libéré. Ruggieri, le chef d'une bande de truands, le place sous sa protection. En effet, Darnay serait le seul à connaître l'emplacement de la cachette des diamants...

La critique de ClashDoherty :

Alain Delon fait du Alain Delon. Et quand il réalise, ça donne Le Battant (que Robin Davis a co-réalisé, au fait), autrement dit, un polar hard-boiled assez ridicule, dans lequel on retrouve Anne Parillaud, Pierre Mondy, François Périer, Andréa Ferréol, Michel Beaune, Richqard Anconina et Marie-Christine Descouard. Vous vous souvenez de la purge Pour La Peau D'Un Flic (dans lequel Anne Parillaud, d'ailleurs, jouait aussi), que Delon avait réalisé en 1981 ? Hé bien Le Battant, c'est pareil, sauf qu'ici, Delon ne joue pas un flic.

Comme je l'avais dit dans mon article sur Pour La Peau D'Un Flic, c'est à se demander si Delon ne souffrait pas le martyre quand il filmait des scènes dans lesquelles il n'apparaissait pas à l'écran.
Dans Le Battant, on voit Delon producteur, réalisateur, acteur, c'est à se demander aussi si ce n'est pas lui qui a fait le café pour l'équipe technique pendant le tournage.
Bien entendu, son blaze est encadré dans le générique. Il manque des dorures, ceci dit, mais ça aurait sans doute fait un peu trop.

Cette histoire de truand fraîchement libéré et déjà replongé dans les emmerdes (accusé d'un meurtre dont il est innocent, mais Ruggieri connaîtrait le vrai coupable...) est une plaie pour les yeux.
Autant Delon a joué dans de très bons films dans les années 60 à 70, autant les années 80 furent pénibles (même si 3 Hommes A Abattre est excellent). Le Battant ne déroge pas à la règle. A fuir !


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