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Amical | Incompétence, mauvaise foi ou les deux ?

Publié le 31 juillet 2009 par Dredge

Cette deuxième mi-temps restera dans les annales. Non pas pour la qualité du spectacle proposé, les lyonnais réduits à 9 en moins de dix minutes d'intervalle ne pouvant pas mieux faire que de repousser un but inéluctable.
Mais à n'en pas douter, il y a fort à parier que ce condensé d'exemples à ne pas suivre devrait faire le bonheur des écoles d'arbitres du monde entier.
Cette rencontre, entre deux équipes de niveau Champion's league forcément frustrés de leur élimination précoce en Peace Cup, avait pourtant tenu toutes ses promesses en première mi-temps.
C'est le FC Séville, emmené par ses deux attaquants virevoltants Luis Fabiano et Aruna Koné, qui se montra rapidement le plus dangeureux. Coup sur coup, les espagnols vont se procurer deux occaisons franches, repoussées in-extremis par un Hugo Lloris en forme international. Après dix minutes de flottement, l'OL va progressivement prendre la mesure du match.
A l'opposé du match contre Porto où Lyon avait pêché dans le défi physique et technique, ce sont cette fois les Sévillans qui furent dominés dans tous les compartiments du jeu. Le collectif lyonnais, à l'unission dans les efforts que ce soient offensifs ou défensifs, n'arrivèrent malheureusement pas à transformer d'un but leur supériorité, malgré une première sortie intéressante d'un Lisandro Lopez conquérant mais en manque de repaires et de forme physique.
Le retour des vestiaires ressemblera malheureusement à un mauvais gag. Les Sévillans, excédés de s'être fait malmenés pendant une mi-temps, haussèrent leur niveau d'engagement en tout impunité, au grand dam d'une équipe lyonnaise se voyant refuser faute sur faute. Le cauchemar débute réellement à la 55ème minute de jeu, quand l'arbitre décide d'expulser Jean II Makoun qui tacla, au même titre que son adversaire, pour récupérer un ballon.
Dix minutes plus tard, c'est François Clerc, sur un geste de mauvaise humeur, qui est obligé de rejoindre le vestiaire. A partir de là, la rencontre n'aura plus aucun intérêt, aussi bien sportivement qu'humainement. Car en plus de ne rien montrer de convainquant au niveau du jeu, le FC Séville va s'amuser à provoquer de plus en plus de fautes grosières, toujours avec la bénédiction de l'arbitre.
Tour à tour, Aly Cissokho et Miralem Pjanic manquèrent heureusement de se blesser sur de véritables attentats sévillans.
On pourra toujours retenir de ces 45 minutes l'entrée en jeu sur un corner offensif de Chevanton, sans l'approbation de l'arbitre central, qui marqua d'une superbe reprise de volée.... 3 secondes après, sur le degagement hasardeux de la défense lyonnaise sur ce même coup de pied arrêté !
L'OL n'aura au final pas pu profiter au mieux de son dernier match en terre espagnol pour paufiner sa préparation. Mais une chose est sûre, la première mi-temps lyonnaise devrait refléter le jeu qui sera proposé par l'OL cette saison. En un mot : Alléchant !


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