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1 an avec un Sony Ericsson K800i

Publié le 07 octobre 2007 par Musaraign

En septembre 2006 je décidais de remplacer mon V600 dont la charnière posait sans arrêt problème par un K800 flambant neuf. Un tour dans une boutique de mon opérateur (celui à 3 lettres qui commence par S et se termine par R, au cas où vous auriez cru que c’était NRJ !) pour piocher allègrement dans mon crédit de points et, un quart d’heure plus tard, le tour était joué.

Les raisons de mon choix :
-    bon, pas la peine d’ergoter, je suis un inconditionnel de la marque après un passage par 4 Motorola, 1 Sony, 3 Ericsson et 1 autre Sony Ericsson ! J’en entends déjà qui se disent : « Ce Musa, quel geek ! Il change de téléphone comme d’après-shampoing ! ». Exact, mais j’assume !
-    son grand écran lumineux,
-    je ne voulais plus d’un téléphone à clapet et je n’aime pas les slide (hmm ceux qui coulissent pour s’ouvrir),
-    son design sobre et distingué… Tout moi, ça !
-    sa capacité extensible par carte mémoire. Oui parce que comme je ne suis pas du genre à me balader avec un appareil photo dans la poche ni à transférer les photos prises 10 fois par jour sur mon ordi, j’aime bien pouvoir stocker sans compter !
-    sa compatibilité Mac. Synchroniser mes contacts et mon agenda iCal via iSync étaient la condition sine qua non. En effet, j’ai beau disposer aussi d’un Palm, rien ne m’agace plus que de me retrouver avec mon seul téléphone et sans un numéro à joindre que j’aurais oublié dans mon Mac ou mon Palm !
-    son encombrement (discutable, je sais),
-    son appareil photo. J’aurais tendance à dire que je n’achète pas un téléphone pour son appareil, mais qu’à tout choisir autant qu’il puisse faire son office lorsque l’occasion se présente,
-    l’ergonomie des menus que j’appréciais déjà,
-    son autonomie.

Comme je ne prétends pas avoir la science infuse, j’ai visité quelques sites s’étant prêtés à des tests approfondis pour me conforter dans mon idée. C’est notamment là que j’ai compris l’intérêt de m’assurer avant de prendre le pack opérateur que le téléphone – et surtout son firmware – n’était pas griffé Vodaphone tellement il se retrouvait bridé : c’est ce que j’ai obtenu.

Voilà plus d’un an que je l’utilise au quotidien et voici mon verdict !

Autonomie
Rien à redire d’autant que je disposais d’une seconde batterie à l’achat et que je ne le recharge qu’occasionnellement (dans la voiture ou quelques heures chez moi). Qui plus est, le téléphone est allumé jour et nuit (déformation professionnelle). Je peux dire aujourd’hui que je ne me suis jamais retrouvé en carafe.

Qualité de réception/écoute
J’admets volontiers que les Sony Ericsson ne sont pas les rois dans ce domaine. Ainsi il m’est arrivé d’être rappelé par ma messagerie alors que le téléphone n’avait même pas réceptionné l’appel de mon correspondant. Sa capacité à accrocher le réseau n’est donc pas exemplaire mais cela doit tenir en partie à mon opérateur.
Quant à facilité à basculer sur un réseau étranger, je n’ai pas pu la prendre à défaut.

Gestion du son
Ok, le téléphone fait aussi office de lecteur MP3 mais je vous avouerai que mon iPod s’acquitte bien mieux de cette tâche. Le seul intérêt que j’y vois c’est la possibilité d’utiliser un fichier MP3 en guise de sonnerie.

Synchronisation
R.A.S. Mon K800i a toujours répondu présent aux sollicitations de synchronisation BlueTooth depuis mon Mac. A préciser que ce n’est pas un mince exploit puisque mon Powermac G5 ne disposait pas de Bluetooth en série et que j’ai dû avoir recours à un dongle D-Link pour lui ouvrir les voies de la dent bleue.

Ecran
Assez grand et plutôt lumineux (sauf en plein soleil), il dispose d’une bonne définition mais commence à dater face aux standards du marché. L’avantage c’est que le rendu des photos est toujours plus surprenant sur l’écran de mon Mac qu’en prévisualisation sur le K800i.

Ergonomie
Toujours pas de surprises, c’est du Sony Ericsson tout craché ! Les menus sont toujours aussi intuitifs et nul besoin  de potasser le manuel pour découvrir les fonctions.
Pour ce qui est du clavier, j’aurai juste à déplorer la taille et la position des touches Internet et Raccourcis sur lesquelles les doigts ont tendance à glisser par inadvertance.
Et comme je ne suis pas adepte du verrouillage systématique du clavier, il m’arrive fréquemment de lancer le navigateur dans ma poche… C’est mon opérateur qui se frotte les mains !

Appareil photo
Évidemment, je ne pouvais qu’en être satisfait puisque venant d’un 1,2 mega pixels sur mon vieux V800. Le 3,2 fait des merveilles pourvu que l’éclairage soit au rendez-vous. En effet, il aura vite tendance à « bruiter » s’il fait sombre et le flash est  efficace. Je ne suis pas un pro de la photo et pas du genre à tester tous les modes de la bête donc je m’en accommode.
Au chapitre des reproches : le clapet coulissant protégeant l’objectif a souvent tendance à s’ouvrir  tout seul, du coup j’ai toute une collection de sublimes prises de vues du fond de mes poches (qui un jour vaudront un fortune sur eBay). L’enregistrement des photos est rapide pourvu qu’on les stocke sur le téléphone et pas sur la carte mémoire où là il faut compter quelques secondes avant que l’appareil soit de nouveau d’attaque.

Robustesse
Je dois avouer qu’il est plutôt solide car malgré le soin que je prends avec mes objets nomades, il a plusieurs fois fait des vols planés ou rencontré le sol dans diverses circonstances. Je peux donc vous dire qu’il n’aime pas le gravier – sa robe noire laisse transparaître quelques picots argentés désormais – ni les arrêtes aiguës. Dommage aussi que, posé sur son dos, il repose sur le clapet de l’appareil photo qui se retrouve nécessairement rayé. L’écran, lui, a parfaitement résisté aux rayures malgré son – grand ! – âge.

Au final ?
Je dirai que le k800i est un bon téléphone et qu’il répond parfaitement à mes attentes. Mais la technologie – et la miniaturisation des composants – faisant des pas de géant, il est indéniable qu’il est plutôt dépassé notamment face à un Nokia N95 par exemple qui, outre les fonctions classiques, cumule celles de smartphone, GPS, APN à 5 méga pixels, etc.

Et mon prochain mobile sera ?
Je me laisserais bien tenter par l’iPhone (si tant est qu’il arrive un jour dans nos contrées tant la c… de notre opérateur historique et l’ignorance d’Apple de notre cadre juridique est stupéfiante) mais je regrette sa mémoire trop juste pour contenir ma playlist iTunes, le fait qu’il ne soit pas 3G (il y a quelques mois, j’avais posté un commentaire à ce sujet et regrette qu’Apple ne soit pas davantage à l’éoute de nous, petits Français) et de devoir changer d’opérateur malgré la portabilité du numéro.
Je ne suis pas fan des Nokia (j’en ai un pour l’Agence) même si j’admets que la convergence produit prend tout son sens chez le constructeur donc je m’abstiendrai.
Point de Motorola, il y a longtemps que les Razr et compagnie ne provoquent plus aucun frisson chez moi.
J’en viens donc à me demander si je ne vais pas conserver mon iPod d’une part, et trouver un smartphone qui me dispense de traîner mon PC portable (beurk !) partout avec moi.

Je crois beaucoup dans le développement de l’internet mobile mais reste convaincu que celui-ci tiendra d’abord par la capacité des opérateurs mobiles à proposer des forfaits adaptés aux vrais besoins des utilisateurs plutôt que dans la prouesse technologique des constructeurs de mobile.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Parlez-moi à votre tour de votre téléphone mobile !


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